Rechercher
Rechercher

Mir-Jean Bou Chaaya

Ce qu'en dit la famille

Elie Bou Chaaya – le papa
Je me souviens. Il avait quatre ans et les jumeaux étaient plus âgés d'un an. Lorsque le médecin leur demande qui est « le plus grand », Mir-Jean répondra sans hésiter : « Moi ». Il a gardé depuis cette manière de jouer sur les mots. Très curieux de tout, il voulait faire du piano. Le professeur s'est étonné lorsqu'il a pu tenir le coup plus d'un quart d'heure alors que ses aînés ont très vite lâché. Plus tard, à l'adolescence, il me voyait écrire. Il voulait donner toujours son avis .Je réalise que je leur ai accordé beaucoup de liberté pour qu'ils choisissent leur voie. Mais Mir-Jean voulait toujours mieux. Cette phrase pourrait s'appliquer à lui : « Si je t'aime aujourd'hui, je voudrai t'aimer encore mieux demain ».


Dalia Dagher – la maman
J'ai toujours travaillé dans les médias et particulièrement à la télévision. Il avait dix-huit ans quand j'ai été appelée au Koweït pour filmer un documentaire. Il s'est proposé alors d'être mon assistant sur le set alors qu'il était encore à la faculté. Il a toujours eu sa propre vision des choses, différente des autres. Mir-Jean veut changer le monde. Lorsqu'il a réalisé son court-métrage, je lui ai réservé une salle entière pour la projection, afin de convaincre les investisseurs. Un autre trait de son caractère, c'est son humour. Un jour, on lui a dit de se mettre à table, il s'est mis carrément sur la table.


Christian Bou Chaaya – le frère et producteur
La fratrie est très soudée. Nous partageons beaucoup de choses. Je suis devenu le producteur exécutif de son film et fondé Kabreet productions. On voulait faire en sorte que Film Ktir Kbeer arrive au sommet. Je pense qu'on y est presque. Mir-Jean a sa logique propre. Il est parfois entêté, mais quand nous nous concertons entre frères, souvent, il obéit.


Léa Chemouni – la petite amie
J'ai travaillé sur le film de Mir-Jean. Sa vie professionnelle est imbriquée dans sa vie personnelle. Passionné et perfectionniste, il a pourtant eu quelques déceptions, surtout par rapport à l'industrie du film au Liban. N'oublions pas qu'il a mis très vite la barre haute. Certains le traitent d'entêté, mais il aime écouter les autres. C'est lorsque l'idée ne lui plaît pas qu'il zappe. À mon avis, il n'a pas de défauts (en riant).


Alain Saadé – l'acteur et le coscénariste
J'ai fait sa connaissance alors qu'il présentait sa thèse, dont le sujet était les grandes écoles internationales pour acteurs. Il a su que j'avais étudié à la Stanislavski. Nous avons eu des entretiens très fructueux ensemble pour étayer cette thèse. Et depuis, j'ai joué dans son court-métrage Film Kbeer (The Filmakers) et nous nous sommes retrouvés à nouveau sur le scénario et sur le plateau de Film Ktir Kbeer. Mir-Jean aime beaucoup les artistes qui collaborent avec lui ; pas ceux qui attendent passivement qu'il leur dicte ce qu'il ya à faire. Quant à moi, j'apprécie beaucoup nos échanges.

 

Elie Bou Chaaya – le papaJe me souviens. Il avait quatre ans et les jumeaux étaient plus âgés d'un an. Lorsque le médecin leur demande qui est « le plus grand », Mir-Jean répondra sans hésiter : « Moi ». Il a gardé depuis cette manière de jouer sur les mots. Très curieux de tout, il voulait faire du piano. Le professeur s'est étonné lorsqu'il a pu tenir le coup plus d'un quart...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut