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Économie - Rappel

Les révelations des deux premiers jours

Mossack Fonseca, cabinet d’avocats basé au Panama, aurait permis une évasion fiscale à l’échelle planétaire. Rodrigo Arangua/AFP

Dimanche, les révélations de l'opération « Panama papers » ont provoqué une onde de choc à travers le monde. Cette enquête lève le voile sur un vaste système d'évasion fiscale à l'échelle planétaire. Retour sur les premières révélations.
Dimanche 3 avril :
Une fuite massive de documents, révélée par plus de 100 journaux à travers la planète, met au jour des avoirs dans des paradis fiscaux de 140 responsables politiques, de stars du football ou de célébrités.
Parmi les quelque 11,5 millions de documents provenant du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca apparaissent des noms de l'entourage des présidents russe Vladimir Poutine, chinois Xi Jinping, syrien Bachar el-Assad, le footballeur argentin Lionel Messi, Michel Platini, le cinéaste Pedro Almodovar... Les acteurs de l'enquête, coordonnée par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), promettent d'égrener les révélations au fil de la semaine.
Lundi 4 avril :
Au Panama, le cabinet d'avocats Mossack Fonseca dénonce un « crime » et une « attaque contre le Panama » après la divulgation des documents.
En France, François Hollande promet des « enquêtes fiscales » et des « procédures judiciaires ». Dans la foulée, la justice ouvre une enquête pour « blanchiment de fraudes fiscales aggravées ».
En Russie, le Kremlin dénonce une enquête journalistique pleine d'« inventions » et de falsifications « ayant pour » cible principale « Vladimir Poutine et visant à déstabiliser » le pays.
En Islande, le Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, qui aurait créé une société dans les îles Vierges britanniques pour y cacher des millions de dollars, exclut de démissionner. Dans la soirée, des milliers d'Islandais manifestent à Reykjavik pour réclamer son départ. Une motion de censure est déposée par l'opposition.
En Ukraine, des députés annoncent vouloir lancer une procédure de destitution à l'encontre du président Petro Porochenko, incriminé pour avoir créé une société dans les îles Vierges britanniques au plus fort de la guerre avec les séparatistes prorusses. Le président affirme respecter la loi à la lettre.
En Syrie, le régime a pu contourner les sanctions internationales et financer sa machine de guerre grâce, entre autres, à trois sociétés- écrans basées aux Seychelles, selon le quotidien français Le Monde, un des médias ayant participé à l'enquête.
En Argentine, l'opposition somme le président Mauricio Macri, incriminé, de s'expliquer. Celui-ci nie toute irrégularité.
En Espagne, le parquet et le fisc ouvrent des enquêtes respectivement pour blanchiment et évasion fiscale. Le footballeur du FC Barcelone Lionel Messi assure que sa société au Panama n'a jamais eu de fonds.
En Allemagne, une trentaine de banques allemandes, dont Deutsche Bank et Commerzbank, ont eu recours aux services de Mossack Fonseca, selon le Süddeutsche Zeitung, premier journal destinataire des 11,5 millions de documents.
Au Pays-Bas, le fisc ouvre une enquête.
(Source : AFP)

Dimanche, les révélations de l'opération « Panama papers » ont provoqué une onde de choc à travers le monde. Cette enquête lève le voile sur un vaste système d'évasion fiscale à l'échelle planétaire. Retour sur les premières révélations.Dimanche 3 avril :Une fuite massive de documents, révélée par plus de 100 journaux à travers la planète, met au jour des avoirs dans des...

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