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À La Une - Sécurité

L'armée turque dément toute velléité de coup d'Etat contre Erdogan

Une tribune d'un chercheur américain et ancien responsable du département américain à la Défense publiée dans Newsweek avait attiré beaucoup d'attention à l'extérieur du pays.

L'armée turque a catégoriquement démenti le 31 mars 2016 avoir toute velléité de coup d'Etat pour chasser du pouvoir le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, dénoncé pour sa dérive autoritaire, comme l'ont affirmé certains médias étrangers. Photo d'archives Reuters

L'armée turque a catégoriquement démenti jeudi avoir toute velléité de coup d'Etat pour chasser du pouvoir le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, dénoncé pour sa dérive autoritaire, comme l'ont affirmé certains médias étrangers.

"La discipline, l'obéissance inconditionnelle et une seule ligne de commandent sont à la base des forces armées turques", a affirmé l'état-major des armées dans une déclaration très inhabituelle publiée sur son site internet. "On ne peut pas parler d'une action illégale qui est en dehors de la structure de commandement ou qui la compromet" souligne le communiqué.

L'armée n'a pas précisé à quelles informations de presse elle faisait référence mais a promis des démarches judiciaires contre toute information "non fondée".

 

(Lire aussi : L'ambassadeur allemand en Turquie convoqué pour une chanson satirique anti-Erdogan)

 

Toutefois, une tribune du chercheur américain et ancien responsable du département américain à la Défense, Michael Rubin, publiée dans Newsweek sous le titre "Y aura-t-il un coup d'Etat contre Erdogan en Turquie?" avait attiré beaucoup d'attention à l'extérieur du pays.

L'armée turque, la deuxième plus grande en nombre après les Etats-Unis dans l'Otan, est responsable de trois coups en 1960, 1971 et 1980 et a chassé du pouvoir un gouvernement pro-islamiste en 1997, dirigé par Necmettin Erbakan, le mentor politique de M. Erdogan.

L'armée est historiquement considérée comme une force majeure dans la politique turque, capable de renverser les gouvernements qui ont, selon elle, érodé les principes laïques de la république moderne créée par Mustafa Kemal Ataturk.

M. Erdogan, au pouvoir comme Premier ministre, puis président depuis 2003, a réduit l'influence des généraux à travers une succession de réformes juridiques dans le cadre des ambitions d'Ankara de rejoindre l'Union européenne.

Le chef de l'Etat turc est actuellement en visite aux Etats-Unis en plein coup de froid entre les deux alliés, notamment au sujet du dossier syrien et des pressions exercées par le régime turc contre la liberté de la presse.

 

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