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Les forces canadiennes ont participé à une contre-offensive contre l'EI

Les forces canadiennes ont participé à une contre-offensive des forces de sécurité kurdes contre l'organisation Etat islamique (EI) en Irak, mais Ottawa entend toujours retirer ses avions de combat de la région, a indiqué vendredi le ministre de la Défense Harjit Sajjan.
"Les membres de nos forces d'opérations spéciales ont récemment aidé les forces de sécurité kurdes (FSK) lors d'une intervention face à une attaque coordonnée menée par les forces de l'EI dans le nord de l'Irak", a indiqué le ministre dans un communiqué.


Les assaillants s'étaient infiltrés brièvement dans les positions défensives des FSK, a précisé le ministre, ajoutant que les militaires canadiens "ont alors conseillé les FSK et les ont aidées à lancer une contre-attaque et à rétablir leurs lignes défensives".
Aucun soldat canadien n'a été blessé dans cette importante opération qui a duré 17 heures mercredi et jeudi et à laquelle ont également participé deux chasseurs F-18.


Interrogé sur cette opération lors d'une visite à Londres, le ministre a affirmé que le Canada n'entendait pas pour autant modifier sa décision, annoncée par le Premier ministre Justin Trudeau, de retirer ses six chasseurs F-18 de la région.
"Nous sommes toujours déterminés à mettre fin aux frappes aériennes et à réajuster notre mission de façon à apporter une contribution significative", a déclaré le ministre lors d'un point de presse télévisé au Canada après une rencontre avec son homologue britannique Michael Fallon.
Il a ajouté que le Canada poursuivrait sa mission de formation auprès des forces kurdes qu'assurent depuis septembre 2014 soixante-neuf membres des forces spéciales. Le gouvernement de Justin Trudeau a promis d'augmenter le nombre de ces effectifs sur le terrain.


De son côté, M. Trudeau a déclaré dans une brève interview à Radio-Canada que le Canada allait retirer ses avions "de manière responsable et coordonnée avec (ses) alliés". "Nous sommes en train, en même temps, de développer ce que sera notre prochain engagement, comment nous allons continuer de jouer un rôle important du côté militaire, mais aussi (du point de vue) humanitaire et des réfugiés. Nous sommes en conversation avec nos alliés sur comment on peut le mieux aider", a-t-il dit.


Le Canada bombarde les positions du groupe EI en Irak depuis octobre 2014 et a étendu ces frappes à la Syrie voisine en avril. Cette mission a été autorisée par le précédent gouvernement, conservateur, jusqu'au 30 mars 2016. M. Trudeau a promis à plusieurs reprises d'y mettre fin mais sans fixer de calendrier. Il a précisé vendredi qu'il serait "surpris" si les chasseurs canadiens étaient encore dans la région "dans six mois".
Les F-18 canadiens sont soutenus dans leur mission par deux avions de surveillance Aurora et un avion de ravitaillement en vol.


Un membre des forces spéciales canadiennes a été tué en mars dernier, pris par erreur pour cible par les milices kurdes.
Dans une déclaration écrite, le parti conservateur, principale formation d'opposition, a pour sa part réclamé que le gouvernement maintienne les F-18 sur le terrain. La décision de les retirer est "incohérente", a fait valoir Tony Clement, qui suit la politique étrangère au sein du parti.

Les forces canadiennes ont participé à une contre-offensive des forces de sécurité kurdes contre l'organisation Etat islamique (EI) en Irak, mais Ottawa entend toujours retirer ses avions de combat de la région, a indiqué vendredi le ministre de la Défense Harjit Sajjan."Les membres de nos forces d'opérations spéciales ont récemment aidé les forces de sécurité kurdes (FSK) lors d'une...