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Comprendre la COP21 : Ce qu'il faut savoir sur le réchauffement climatique

GAZ A EFFET DE SERRE (GES)

L'effet de serre est un phénomène naturel consistant en l'absorption par un certain nombre de gaz d'une partie du rayonnement infrarouge de la Terre, retenant ainsi de la chaleur. Ce phénomène est accentué par le relâchement plus important dans l'atmosphère de gaz dû aux activités humaines. Ce surplus provoque un réchauffement accéléré du climat.
Le dioxyde de carbone (CO2, gaz carbonique) est le principal gaz à effet de serre d'origine anthropique (76% des émissions). Les autres sont le méthane (16%), le protoxyde d'azote (6%) et les gaz fluorés (2%). Chaque gaz a une capacité différente à retenir de la chaleur.

 

ÉMISSIONS DE GES
Les émissions annuelles de GES sont plus élevées que jamais. En 2010, elles ont atteint 49 gigatonnes d'équivalent CO2.
La hausse des émissions s'accélère: +2,2% par an de 2000 à 2010, contre +1,3% par an entre 1970 et 2000.
Les énergies fossiles et l'industrie ont représenté 78% des émissions entre 1970 et 2010.
Les secteurs les plus émetteurs de GES sont: la production d'énergie (35%), l'agriculture et la forêt (24%), l'industrie (21%), les transports (14%), le bâtiment (6%).
Les principaux pays émetteurs sont: la Chine (environ 24%), les Etats-Unis (15,5%), l'Union européenne (11%), l'Inde (6,5%), la Russie (5%).

 

CONCENTRATION DANS L’ATMOSPHÈRE
Les concentrations actuelles de GES dans l'atmosphère sont les plus élevées depuis 800.000 ans.
La concentration moyenne de GES était de 430 ppm CO2eq (équivalent CO2 en parties par million) en 2011.
Pour avoir la meilleure chance (entre 66 et 100%) de limiter la hausse de la température globale à 2°C, cette concentration ne doit pas dépasser environ 450 ppm CO2eq en 2100.

 

- HAUSSE DES TEMPERATURES -

SITUATION ACTUELLE
La moyenne globale à la surface de la planète a gagné 0,85°C entre 1880 et 2012. Selon l'Institut météorologique britannique, en 2015, la hausse des températures mondiales aura atteint +1° par rapport à l'ère pré-industrielle.
La hausse n'est pas homogène: elle est plus importante sur les continents et au niveau des pôles.
Les trois dernières décennies ont été successivement les plus chaudes depuis 1850. La température à la surface des océans s'est élevée de 0,11°C par décennie entre 1971 et 2010.

 

CE QUI NOUS ATTEND
Quatre scénarios ont été modélisés par le Giec: en l'absence de nouvelles mesures pour réduire les émissions, la hausse globale des températures atteindra probablement à la fin du 21e siècle 3,7 à 4,8°C par rapport à 1850-1900.
Le seuil de 2°C implique que les émissions cumulées ne dépassent pas environ 2.900 Gt de CO2.
Il implique de réduire de 40 à 70% les émissions de GES d'ici 2050 (par rapport à 2010) et de les faire disparaître en 2100.
Réduire fortement les émissions exige des investissements de plusieurs centaines de milliards de dollars par an d'ici à 2030.
Pour espérer contenir le réchauffement à seulement 1,5°C, l'effort est encore plus important et paraît presque irréalisable au regard des niveaux d'émissions actuels.

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Et au Liban
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