Rechercher
Rechercher

Liban - Otages militaires

Les familles appellent la Turquie à intervenir auprès des ravisseurs

La délégation des familles des militaires otages devant l’ambassade de Turquie. Photo Ani

Les familles des militaires otages dans le jurd de Ersal ont réitéré hier leur appel au président turc, Recep Tayyip Erdogan, à intervenir auprès des groupes jihadistes en vue de libérer leurs proches.
Vingt-cinq militaires, enlevés lors des combats sanglants qui ont opposé en août 2014 l'armée et les groupes jihadistes à Ersal, sont toujours aux mains des extrémistes du groupe État islamique (EI) et du Front al-Nosra.
Cet appel intervient à la suite d'une rencontre entre une délégation des familles des militaires et l'ambassadeur de Turquie, Çagatay Erciyes. Celui-ci a démenti toute relation « entre son pays et les ravisseurs », comme l'a signalé le cheikh Omar Haïdar à l'issue de l'entretien. Il a de même souligné que « l'ambassadeur a affirmé que contrairement aux informations rapportées par certains médias, la Turquie n'est jamais intervenue dans les négociations » menées pour libérer les militaires.
La délégation a en outre appelé les dignitaires religieux Ibrahim Diwan Abou Rakan et Ahmad Ahmad, qui s'étaient proposés il y a plusieurs semaines de jouer les médiateurs, à intervenir dans ce dossier afin d'obtenir la libération de leurs proches avant l'hiver. Un appel a également été lancé à l'émir du Qatar pour « qu'il ne laisse pas tomber » leurs proches.
Les familles ont enfin appelé le gouvernement libanais à assumer ses responsabilités vis-à-vis du dossier, comme à « charger le cheikh Moustapha el-Hojeiri d'intervenir dans les négociations » avec les ravisseurs.

Les familles des militaires otages dans le jurd de Ersal ont réitéré hier leur appel au président turc, Recep Tayyip Erdogan, à intervenir auprès des groupes jihadistes en vue de libérer leurs proches.Vingt-cinq militaires, enlevés lors des combats sanglants qui ont opposé en août 2014 l'armée et les groupes jihadistes à Ersal, sont toujours aux mains des extrémistes du groupe État...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut