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Culture - Salon du livre 2015 - L’œil de l’Afej

La prison pour un dessin : « Samandal » riposte

Table ronde bédé : Léna Merhej, Alex Baladi et Guy Delisle.

Le sort réservé à la revue Samandal et à trois de ses rédacteurs sera des plus noirs si une campagne de collecte de fonds ne parvient pas à réunir la somme d'une amende de 18 000 euros. Aux dires des auteurs du magazine BD, Samandal est menacé de faillite car il est accusé, par une loi sur la censure désuète et fallacieuse, d'incitation à la discorde confessionnelle, d'atteinte à la religion, de publication de fausses informations, de diffamation et de calomnie. À défaut de paiement, les rédacteurs purgeront une peine de deux ans et neuf mois de prison. Quant à Samandal, il y va de sa survie.
Léna Merhej, l'une des fondatrices de la revue, et les auteurs de bande dessinée, le Suisse Alex Baladi et le Québécois Guy Delisle, réunis en conférence au Salon du livre francophone, racontent leurs odyssées respectives avec la censure.
Contrairement à leur collègue libanaise, Baladi et Delisle parlent d'une autocensure destinée à éliminer les idées de moindre intérêt et, de ce fait, à amplifier la validité de leur production artistique. L'impossible et l'interdit ne sont pas de mise dans leurs albums. « Nous nous créons des contraintes pour les dépasser et aller plus loin », souligne Baladi.
Mais Merhej ne baisse pas les bras. « Nous combattrons cette loi et nous résisterons, dit-elle. Nous continuerons à publier et faisons appel à vous pour lancer Géographie, pour se questionner sur les limites de l'écriture, de quoi peut-on parler et comment. » Autrement dit, un Samandal nouvelle version.

Le sort réservé à la revue Samandal et à trois de ses rédacteurs sera des plus noirs si une campagne de collecte de fonds ne parvient pas à réunir la somme d'une amende de 18 000 euros. Aux dires des auteurs du magazine BD, Samandal est menacé de faillite car il est accusé, par une loi sur la censure désuète et fallacieuse, d'incitation à la discorde confessionnelle, d'atteinte à la...

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