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Liban

Aoun crie victoire : « Nous avons obtenu ce que nous voulions en Conseil des ministres »

Pas de présidentielle avant les législatives et pas de législatives avant l'adoption d'une nouvelle loi électorale, annonce le chef du CPL.

« Désormais, je n’épargnerai aucune personne qui me demandera d’aller au Parlement pour élire un président », a menacé Michel Aoun.

Une heure après la fin du Conseil des ministres, le temps d'évaluer sans doute « les réalisations » de ses ministres durant la réunion du gouvernement et le mouvement de protestation populaire de ses partisans, le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a tenu une conférence de presse à Rabieh pour faire le bilan de la journée et annoncer les mesures qui suivront.
Qualifiant la journée de jeudi d'« historique », il a annoncé que ce qui s'est passé hier « n'est que le début » d'un processus qu'il dit vouloir « poursuivre jusqu'au bout pour récupérer les droits des chrétiens », sans pour autant donner davantage de précisions. « On dit de moi que je suis "unpredictable" (en anglais dans le texte – imprévisible) et je prépare de nombreuses autres surprises », a dit le chef du CPL qui a affirmé avoir « obtenu » ce qu'il voulait en Conseil des ministres d'aujourd'hui. « Je le dis à tout le monde, nous ne sommes qu'au début et nous allons continuer. Nous allons récupérer ce qu'"ils" ont englouti », a-t-il ajouté.
Après avoir salué les manifestants qui ont répondu à son appel, et plus particulièrement ceux qui ont été blessés, M. Aoun a critiqué le comportement des forces de l'ordre déployées autour du Grand Sérail. « Qu'est-ce qui justifie la force employée contre nos partisans? Mercredi, nos convois sur les routes étaient beaucoup plus nombreux, mais aucun incident n'a été enregistré », a commenté le général qui s'est ensuite adressé au commandement de l'armée pour l'interroger sur « la valeur des communiqués » qu'il a publiés hier, l'un pour souligner son souci de préserver la sécurité des manifestants et l'autre pour annoncer qu'il y a eu sept blessés parmi les soldats déployés. « Est-ce pour justifier votre attaque contre nos partisans, et pour pouvoir prétendre qu'ils ont forcé les barrages militaires et agressé des agents de l'ordre que ces communiqués ont été publiés ? Non, aucun militaire n'a été blessé », a dit le général Aoun.

« Le mensonge face au droit »
Il s'en est vivement pris ensuite à ses opposants, réservant les commentaires les plus acerbes à ceux qui sont hostiles, selon lui, au « recouvrement des droits des chrétiens » et qui l'intiment de mettre fin au boycottage des réunions parlementaires électorales. « Rien de ce que nous entreprenons ou réclamons n'est anticonstitutionnel. Nous entendons trop parler de la présidence de la République. Qui va élire un chef de l'État ? Une majorité parlementaire qui a prorogé son propre mandat ? Combien de péchés a-t-elle commis au nom de la Constitution, et des lois civiles et militaires ? Pensent-"ils" que ce que nous réclamons est inutile ? La réponse est non. Nous n'avons d'autre choix que de recourir à la rue parce que ceux que nous confrontons sont des gens de la rue. Nous ne pouvons pas tolérer l'effronterie du mensonge face au droit. Qui vous a donné le droit de prolonger le mandat de la Chambre ? Donnez-moi une seule jurisprudence autorisant dans le monde une rallonge d'un mandat parlementaire. Qui vous a donné le droit d'avancer des jurisprudences mauvaises et erronées, et de nous donner en même temps des leçons de droit constitutionnel ? » a-t-il fulminé.
« Que ceux qui m'intiment l'ordre de descendre au Parlement pour élire un président de la République cessent de le faire, aussi importants soient-ils. Nous n'avons entendu aucun d'eux dire que cette Chambre est illégale », a-t-il lancé en s'emportant. Et de poursuivre : « Vous spoliez nos droits puis vous essayez d'obtenir de nous "démocratiquement" ce que vous souhaitez. Désormais, je n'épargnerai aucune personne qui me demandera d'aller au Parlement pour élire un président. Pourquoi la voix de cette personne ne s'est pas élevée lorsque la Constitution a été violée plus d'une fois ? » « Ils veulent m'apprendre à appliquer la Constitution et les lois », s'est-il encore indigné.
Au cours de son intervention, le leader du CPL a mis en évidence l'importance de l'adoption d'une nouvelle loi électorale qui doit précéder, à ses yeux, l'organisation d'élections législatives. « Il est obligatoire d'adopter une nouvelle loi électorale assurant la juste représentativité des chrétiens en particulier et d'autres communautés en général », a-t-il affirmé, ajoutant qu'avec la loi en vigueur, « nous ne pourrons jamais récupérer nos droits ». Il a insisté sur le fait qu'il n'est pas question pour lui que le présidentielle se déroule avant les législatives et que les élections parlementaires soient organisées avant l'adoption d'une nouvelle loi électorale.
Interrogé sur les décisions prises par le Conseil des ministres, le leader du CPL s'est contenté d'expliquer qu'il avait obtenu ce qu'il voulait. « Plus aucune décision au sein du gouvernement ne sera prise sans nous », a-t-il expliqué, affirmant que ses ministres ont « autorisé » le déblocage de sommes dues aux hôpitaux « parce qu'il s'agit d'un dossier qui concerne les malades ». Il a précisé que les ministres des Affaires étrangères, Gebran Bassil, et de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Élias Bou Saab, donneront plus de détails sur ce plan dans les prochaines heures. M. Bassil doit tenir une conférence de presse aujourd'hui à 11h30.
Michel Aoun a éludé une question en rapport avec la position de ses alliés par rapport à son durcissement de ton et son recours à la rue. « Ne m'interrogez pas au sujet de mes alliés. Il s'agit des droits des chrétiens. Je n'ai posé de conditions à personne lorsque j'ai scellé des alliances politiques. S'ils veulent nous soutenir, ils seront les bienvenus, sinon, nous poursuivrons seuls notre combat », a-t-il dit.

Une heure après la fin du Conseil des ministres, le temps d'évaluer sans doute « les réalisations » de ses ministres durant la réunion du gouvernement et le mouvement de protestation populaire de ses partisans, le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a tenu une conférence de presse à Rabieh pour faire le bilan de la journée et annoncer les mesures qui...

commentaires (3)

On le répète à l'envi, même si c'est avec des accents indigènes, que ce courant d’air Orange est désormais soumis à 2 conditions sine qua non : le renoncement à toute diatribe, aux insultes ; et sa soumission à un éventuel "président" ou surtout au seul Conseil des Ministres ! C'est bien le moins que ces exigences soient répétées. Car enfin, faut bien rappeler que ce boSSfaïr, tout auto-auréolé qu'il se prétend de l'onction héZébbiste, repose depuis sur des actions et des principes inadmissibles. Pour ce qui est des actions, ce courant d’air "comprend" sans honte les pires assassinats des civils par la bääSSyrie. Certes, il n'a cessé de récuser l'accusation de terrorisme du héZébbb invoquant la "lutte" anti-"takfiriste", de même que l'ont fait avant tous les ex-terroristes tel ce héZébbb. Comme si l'assassinat prémédité de tas de civils d’1 ville ou d’1 bled par des illuminés drogués de religiosité Per(s)cée pouvait, de quelque manière que ce soit, passer pour 1 bienfait ! Pour les principes, c'est sa "théorie" réformée jamais amendée ni même, ne serait-ce que considérée comme caduque, et qui prévoit le rétablissement d’1 Moutassarrifïyâh pour que soit hissée la bannière du coinnisme sur chaque pouce de cette contrée levantine, que lui "Mâräoûn" est son but, lui le "beau"-chef et son beauf sont ses chefs, ses "propres" paroles sa constitution, la banalyse sa méthode vraie et qu'accéder au canapé présidentiel son cher désir le + cher.... à lui ! Oui wallâh, et juré sur OTV !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

16 h 02, le 10 juillet 2015

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Commentaires (3)

  • On le répète à l'envi, même si c'est avec des accents indigènes, que ce courant d’air Orange est désormais soumis à 2 conditions sine qua non : le renoncement à toute diatribe, aux insultes ; et sa soumission à un éventuel "président" ou surtout au seul Conseil des Ministres ! C'est bien le moins que ces exigences soient répétées. Car enfin, faut bien rappeler que ce boSSfaïr, tout auto-auréolé qu'il se prétend de l'onction héZébbiste, repose depuis sur des actions et des principes inadmissibles. Pour ce qui est des actions, ce courant d’air "comprend" sans honte les pires assassinats des civils par la bääSSyrie. Certes, il n'a cessé de récuser l'accusation de terrorisme du héZébbb invoquant la "lutte" anti-"takfiriste", de même que l'ont fait avant tous les ex-terroristes tel ce héZébbb. Comme si l'assassinat prémédité de tas de civils d’1 ville ou d’1 bled par des illuminés drogués de religiosité Per(s)cée pouvait, de quelque manière que ce soit, passer pour 1 bienfait ! Pour les principes, c'est sa "théorie" réformée jamais amendée ni même, ne serait-ce que considérée comme caduque, et qui prévoit le rétablissement d’1 Moutassarrifïyâh pour que soit hissée la bannière du coinnisme sur chaque pouce de cette contrée levantine, que lui "Mâräoûn" est son but, lui le "beau"-chef et son beauf sont ses chefs, ses "propres" paroles sa constitution, la banalyse sa méthode vraie et qu'accéder au canapé présidentiel son cher désir le + cher.... à lui ! Oui wallâh, et juré sur OTV !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    16 h 02, le 10 juillet 2015

  • N'EST-ELLE PAS DIVINE... PAR HASARD ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 07, le 10 juillet 2015

  • V I C T O I R E ???!!!

    Halim Abou Chacra

    05 h 22, le 10 juillet 2015

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