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Économie - Rapport

La relative stabilité a dopé l’industrie et le tourisme au Liban, affirme la Banque mondiale

La Banque mondiale a confirmé, dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, ses prévisions sur la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel libanais de 2,5 % en 2015. Selon la même source, ce rythme devrait être identique en 2016 et 2017. L'institution internationale avait estimé à 2 % la croissance du PIB en 2014 et de 0,9 % en 2013.
La Banque mondiale a estimé que la relative stabilité sécuritaire au Liban a dopé l'industrie et le tourisme au début de l'année en cours. Une baisse de la violence interne à partir du second semestre de 2014, une hausse de l'activité de prêts et le flux de réfugiés syriens ont soutenu la demande interne, affirme la Banque mondiale dans ce rapport. L'amélioration de la situation sécuritaire dans le pays, après les affrontements meurtriers d'août 2014 entre l'armée et des islamistes à Ersal, a aussi permis une relance de l'industrie et de l'activité touristique.
Les flux de capitaux sont restés importants et les banques internationales ont fait preuve d'un grand intérêt à travers la souscription aux eurobonds. Doper la confiance des investisseurs devrait attirer plus de capitaux, souligne l'institution internationale.
Au Liban, la population ayant augmenté de 19 % depuis 2013, le besoin d'assurer les services de base aux réfugiés constitue toutefois une pression importante sur le budget, déjà largement déficitaire. Le déficit budgétaire dans les pays importateurs de pétrole dans la région devant rester conséquent à moyen terme, toujours selon la Banque mondiale.
Au niveau régional, l'institution estime que les perspectives d'avenir en termes de croissance et d'emploi sont étroitement liées, à court terme, à l'évolution de la situation sécuritaire et la fluctuation des prix du pétrole. Le scénario le plus probable est la poursuite des tensions, notamment en Syrie et en Irak, en 2015. Cette situation aura non seulement un impact sur les pays en crise, mais sur tous ceux de la région, où les craintes de dérapage auront des conséquences négatives sur l'investissement et le tourisme.
Après une baisse relative des tensions en 2014, la zone Mena est à nouveau le théâtre de violences accrues, notamment en Syrie, en Irak et au Yémen. De même, l'éventuel effet positif de la baisse du prix du pétrole pour les pays importateurs de brut, à l'instar du Liban, est partiellement compensé par le regain de violence, la baisse des transferts de capitaux et une croissance atone. La croissance devrait être en moyenne de 2,5 % dans la région en 2015, avec une légère amélioration à 3,7 % prévue en 2016 et 2017.

La Banque mondiale a confirmé, dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, ses prévisions sur la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel libanais de 2,5 % en 2015. Selon la même source, ce rythme devrait être identique en 2016 et 2017. L'institution internationale avait estimé à 2 % la croissance du PIB en 2014 et de 0,9 % en 2013.La Banque mondiale a...

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