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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit...

Au haras de Manneville... le Liban à l’honneur

Alexandre Georges Khawam et sa dulcinée, Noor Farès. Photos tirées d’Instagram

Le mariage d'Alexandre Georges Khawam, vice-président d'Africa Private Equity Team at Duet Group, et de Noor Farès, la fille du milliardaire et ancien vice-Premier ministre libanais Issam Farès, a tenu toutes ses promesses de faste. Le week-end du 12 au 14 juin restera gravé dans les mémoires des invités. Les festivités se sont déroulées dans l'arrière-pays deauvillais, dans le château du XVIIe siècle du haras de Manneville, propriété des Farès. Tout d'abord, la soirée prémariage. Placée sous le thème des Mille et Une Nuits, elle embaumait les effluves d'épices et de parfums d'Orient. Sous des brassées de bois de santal, les entrepôts et remises du haras avaient pris les allures d'un marché d'Orient, que les peintres orientalistes eux-mêmes auraient adoré. Accueillis par la dabké de Hayakel Baalbeck et un ballet d'échassiers, par des acrobates et des cracheurs de feu, les 450 convives ont foulé un sol littéralement recouvert d'œillets d'Inde pour traverser un « marché » battant son plein sur environ 800 mètres d'étals : des cafés-chichas, des débits de boissons et d'alcool, des beauty parlors proposant maquillage et tatouages à l'indien, une diseuse de bonne aventure qui promettait le bonheur et des stations de nourriture qui offraient une riche palette de grillades et mets variés du terroir libanais. Sous l'œil vigilant de Kamal Mouzawak, dix cuisinières de Tawlé faisaient cuire le pain markouk et les manakishs, pilaient au mortier leur kebbé nayé et titillaient les papilles avec leurs mezzés. Abed el-Rahman al-Hallab exposait ses douceurs arabes. En voisin, des traiteurs français, italien et indien, ainsi que l'Iranien Sam Tavassoli, chef du restaurant Mazeh à Paris et ancienne toque blanche du palais du chah, rendaient hommage à leur pays à travers mille saveurs... Un peu plus loin, un DJ déversait ses décibels sur un dance floor survolté. Et au centre de cette explosion kaléidoscopique d'images et de sons, les messieurs exhibaient leur plus beau costumes ; les dames et les demoiselles rivalisaient, avec panache, de style, de créativité et d'excentricité. Le calife de Bagdad en aurait raffolé.

 

La bénédiction nuptiale
Une débauche d'opulence et d'élégance était également au rendez-vous samedi, à Honfleur. L'église Sainte-Catherine était littéralement noyée sous les pivoines, les orchidées et les glycines qui pendaient des lustres. Les murs de l'église s'en souviendront pour les années à venir.
La bénédiction nuptiale a été donnée par Mgr Niphon Saïkali et l'office a été célébré dans les deux traditions maronite et orthodoxe et dans les trois langues, arabe, anglais et français. Deux sopranos dont la libanaise Mayssa Karaa, deux orchestres dont un oriental, dirigé par le père Hanna Geha, et deux chœurs ont assuré le programme musical de la cérémonie. Ouest-France écrit que la mairie a eu recours à « des chiens renifleurs pour s'assurer que l'église n'avait pas été piégée; à un service d'ordre et à des motards de la gendarmerie nationale pour ouvrir la route au cortège officiel de la mariée, sans compter le survol de quelques hélicoptères ». Le journal ajoute que dès le début de l'après-midi, les Honfleurais s'étaient massés le long des barrières de sécurité pour admirer les mariés et leurs invités.
La cérémonie religieuse a été suivie d'un dîner préparé par Nicolas Cattan au château de Manneville, éclairé par des projecteurs à faisceau mural. Sous un énorme chapiteau, les tables ont été dressées au milieu d'un imposant décor floral. Les spectacles se sont enchaînés et les 450 convives n'ont pas eu un moment pour souffler : la zaffé traditionnelle avec dabké, les musiciens soufis et les derwiches tourneurs, un mélange de rock et d'oriental avec Mayssa Karaa, puis à la grande joie de tous les jeunes les platines de Câline Chidiac ont tonné. L'über fête était partie pour durer jusqu'à l'aube.

 

Les robes
Pour la soirée Mille et Une Nuits, Noor Farès était habillée par l'Indian fashion designer Manish Arora. Nombril à l'air. À la cérémonie religieuse, elle arborait une époustouflante robe en dentelle blanche signée Giambattista Valli. Au dîner qui a suivi, elle est apparue dans une somptueuse robe Alaïa, toute perlée.
La maman du marié, Nadine Khawam, était dans une robe rouge pourpre signée Tony Ward. Hala Farès avait, elle, opté pour Dolce & Gabbana.
Pour porter bonheur, la veille du mariage, une petite pluie a fait l'honneur de sa présence.

 

Les témoins et le cortège
Les témoins du marié étaient Ziad el-Khoury et Antoun Karam. Les témoins de la mariée étaient Eugénie Niarchos et Natalya Poniatowski.
Le cortège de la mariée comprenait 12 demoiselles d'honneur, toutes habillées par Rabih Kayrouz. Il avait créé pour chacune d'elles une silhouette et une couleur différente. L'ensemble déclinait un magnifique bouquet de fleurs. Toutes portaient les boucles d'oreille « Fly me to the moon », réalisées par Noor Farès. Parmi elles, Flavie Audi (la petite-fille de Raymond Audi) et Petra Palumbo (la fille de lord Palumbo et Hayat Mroué).
Côté marié, l'on comptait dix garçons d'honneur, dont Rand Hindi, Daniel Khoury, Mikael et Raphael Sakr. Et aussi un groupe d'enfants d'honneur, parmi lesquels se trouvait le petit-fils de la princesse Caroline de Monaco, Alexandre Andrea Casiraghi; Alexandre Michael Fares et Nazeeh Nijad Fares, André Frederic Kamel, Maximilien Carl Kamel et May Isabelle Kamel, ainsi que Shadi Antoun Karam et Leyth Liam Mikati...

 

Les invités, 2/3 de jeunes
La fête a rassemblé quatre cent cinquante invités, dont l'ancien président Émile Lahoud, l'ex Premier-ministre Nagib Mikati (avec May), le sénateur Georges Mitchell, Zaha Hadid, Gebrane et Chantal Bassil, Élias Abou Saab (en solo), Marwan et Wanda Hamadé ; Mona Pharaon, Jean et Nayla de Freige, l'ambassadeur du Liban à Washington Antoine Chédid, André et Dolly Kamel, Raya Daouk, Ricardo et Youmna Karam, Elham Freiha, Pierre et Randa el- Daher ; Chadia Tuéni, Odette Khoury, Mario Saradar, Antoine Sehnaoui, Zouzou Sehnaoui, Samir et Laura Lahoud, Chadi et Zeina Karam, Tahsin et Samar Khayat; Mony et Léna Gharios, Fouad et Sandra Abou Nader, Marcel Ghanem, Habib et Carine Abdelnour, Samir Traboulsi, Joseph et Siham Habis, Khalil et Mitsou Kharrat, la famille Khawam et Kamel au complet, ainsi que Michael, Nijad et Farès accompagnés de leur épouse Lara, Zeina et Tania, de leurs enfants et de leur tante Hala Farès.
Les deux tiers des invités étaient les jeunes amis des mariés. Ils étaient venus de Londres, de Paris, de New York ou de Beyrouth. Parmi eux, Andrea Casiraghi et sa femme Tatiana Santo Domingo, Pierre Casiraghi, Benjamin Eymer (propriétaire de L'Officiel) et Victoire de Pourtales (galeriste), l'actrice et socialite Branca Brandolini compagne de l'héritier de Fiat Lapo Elkann, la créatrice de mode Mary Katrantzou, le designer de bijoux Fernandes Jorge, Karla Otto
(super attaché de presse, assurant la stratégie de certaines grandes griffes), Monica Thomas, Jimmy Traboulsi, Petra Palumbo, Laura Pharaon, Joy Asfar, Sélim et Karim Lahoud, Joumana et Ibrahim Diab, Antoun Karam, Hekmat Tannous, Ayman Daouk, Rasha et Mikael Valentine, Amine Jreissati, Noor Diab, Mira et Ralph Massoud, Georges et Jessica Achkar, Nadi Salem, Milana et Natacha Tannous, Razane Jammal, Carolina Chammas, et beaucoup d'autres.

 

À l'hôtel
Les invités étaient installés dans les trois hôtels Barrière de Deauville, en l'occurrence le Golf, le Royal et le Normandy. Des souvenirs made in Lebanon étaient déposés dans les chambres : des boîtes de confiseries signées Irap, un CD de musique arabe, avec Fayrouz en vedette, le livre de Gibran Le Prophète; un minijeu de trictrac pour voyage. Au dîner, ce sont des pantoufles Liwan que les femmes pouvaient recupérer d'un grand panier pour danser à l'aise...

 

L'église et le haras
L'église Sainte-Catherine date du XVe siècle. Construite en bois, elle est l'une des principales curiosités de Honfleur avec ses nefs en forme de coques de bateaux renversées et son clocher séparé de l'édifice principal, ce qui la rend unique en son genre. Il s'agit de la plus grande église de France construite en bois avec un clocher séparé. Quant au haras de Manneville, il date du XVIIe siècle et s'étend sur 135 hectares.

ditavonbliss@hotmail.com

 

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commentaires (1)

Avec des invités libanais pareils, on se croirait au mariage d'un cadre du 8 Mars ! En sus de la présence du "fabuleux" Lahoûd !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

09 h 05, le 16 juin 2015

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Commentaires (1)

  • Avec des invités libanais pareils, on se croirait au mariage d'un cadre du 8 Mars ! En sus de la présence du "fabuleux" Lahoûd !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    09 h 05, le 16 juin 2015

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