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À La Une - César

Ibrahim Maalouf aux réalisateurs libanais : J'ai très envie de travailler avec vous

Le trompettiste était en lice pour le César de la meilleure musique de film, remporté par le Tunisien Amine Bouhafa pour "Timbuktu".

Le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf et sa compagne, avant la cérémonie des Césars, le 20 février 2015 à Paris. AFP PHOTO / MARTIN BUREAU

Il avait décroché le titre d'artiste de l'année, à 33 ans seulement, aux Victoires du jazz en 2013. L'année suivante, son 5e album, "Illusions", était élu meilleur album dans la catégorie musiques du monde aux Victoires de la musique.

En 2015, ses fans espéraient que le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf raflerait le César dans la catégorie meilleure musique originale avec sa composition pour "Yves Saint Laurent" de Jalil Lespert. Le César lui est passé à côté, le Tunisien Amine Bouhafa remportant le prix pour la bande musicale de "Timbuktu", le film du franco-mauritanien Abderrahmane Sissako. "Timbuktu", chronique de la vie quotidienne dans le nord du Mali sous la coupe des jihadistes, qui a reçu sept prix, dont les prestigieux trophées du meilleur film et meilleur réalisateur.

 

Dans un message envoyé à L'Orient-Le Jour après la cérémonie des Césars, l'artiste franco-libanais revient sur la soirée avec une belle élégance et lance un appel aux réalisateurs libanais.

"Ce fût un immense plaisir de participer à cette cérémonie des Césars. Je regrette évidemment de ne pas avoir reçu le César, mais il y a tellement de choses que l'on regrette et qui finalement participent à notre construction. Je considère que c'était déjà une chance de faire partie de cette aventure. J'espère que les grands réalisateurs libanais auront envie de travailler avec moi, car j'ai très envie de travailler avec eux. Peut-être que ma présence aux Césars pourra les rassurer sur ma volonté de mener parallèlement à ma vie de musicien, une vie de compositeur pour le cinéma!!"

 

Avant la soirée des Césars, Ibrahim Maalouf avait accordé à L'Orient-Le Jour cette interview :

Quand on a tout eu en musique (reconnaissance absolue, succès critique et public, Victoire, etc.), qu'est-ce qu'on attend du cinéma ?
Disons que les récompenses ne représentent qu'une infime partie de ce métier. Et lorsqu'on en reçoit, cela fait extrêmement plaisir. Lorsqu'on n'en a pas, ça ne change pas grand-chose... Du coup, mes précédentes récompenses m'ont fait sentir que l'honneur qui en découle aide, donne confiance. Cela ne veut certainement pas dire que tout est acquis. Par contre, cela donne envie de penser que tout est possible... Et en matière de cinéma j'ai beaucoup de projets !

Qui a fait le premier pas, le cinéma ou vous ?
Comme dans une histoire d'amour, c'est un peu les deux. Cela fait des années que je dis que j'ai envie de collaborer avec le cinéma. 2014 a été l'année où mes rêves se sont concrétisés.

Composer un album ou une BO, s'il fallait choisir ?
Surtout, ne jamais choisir ! La musique est ma vie. C'est comme me demander de choisir entre ma mère et ma fille. Chacune à sa place dans ma vie et je les aime tout autant.

Quelle(s) image(s) gardez-vous de Yves Saint Laurent le film ?
Je crois que c'est un film très réussi. Qui aurait mérité de faire partie des meilleurs films aux César. Malheureusement il n'est pas sélectionné. Mais Je crois sincèrement qu'il le méritait.

Un mot sur l'autre, celui de Bertrand Bonnello ?
Malheureusement, je ne peux pas, car je n'ai pas encore pris le temps de le voir...

Quel adjectif, un seul, si l'on veut résumer YSL l'homme ?
En un mot c'est compliqué, car ce qui fait sa différence c'est qu'il est multiple, car à la fois grand, talentueux, mais aussi fragile... Alors, disons : multiple.

 

 

 

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En 2015, ses fans espéraient que le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf raflerait le César dans la catégorie meilleure musique originale avec...

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