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Lifestyle - Dans la peau d’une femme

Suzan Hamza, chantre de la méditation transcendantale au Liban

Plus il y a des gens qui feront de la méditation transcendantale et plus le monde sera tolérant et pacifié. Suzan Esseily Hamza, chantre de la méditation transcendantale au Liban, est convaincue de cette théorie et elle souhaiterait qu'elle fasse son chemin chez le plus grand nombre possible d'êtres humains.

Sa passion pour la méditation transcendantale remonte aux années 70. À cette époque-là, un vent de « spiritualité exotique » soufflait sur le monde. Suzan et son mari se sont, comme bien d'autres, inscrits à des cours de méditation transcendantale. Mais pour la jeune femme, c'était insuffisant. Sa soif de spiritualité la poussait à vouloir grimper au sommet d'une montagne au Japon pour mieux communier avec la nature et les esprits. Au lieu de cela, elle a dû, sur les conseils de son mari, se contenter de suivre des formations d'enseignante en méditation transcendantale en Suisse. Elle a ensuite commencé à transmettre son savoir à ceux qui le souhaitaient en Angleterre, avant de revenir s'installer au Liban.

Plus qu'une passion, la méditation transcendantale est, pour elle, un mode de vie, un moyen de se sentir mieux dans sa peau, de lutter contre le vieillissement, contre l'anxiété et contre le stress. Deux fois par jour, matin et soir, elle médite pendant une vingtaine de minutes, et elle affronte ensuite les difficultés de la vie avec sérénité et confiance. « La méditation transcendantale est bénéfique sur le plan individuel, dit-elle, mais si elle est pratiquée en groupe, elle peut avoir une influence sur le pays et même sur le monde, en rendant les gens moins belliqueux, plus ouverts et tolérants. Nous avons tenté une telle expérience à Washington. Nous étions un groupe de 2 000 personnes et, pendant cette période, le taux de criminalité a baissé dans cette ville. »


Suzan Hamza s'exprime d'une voix douce qui pénètre dans les cerveaux les plus sceptiques. Elle ne cherche d'ailleurs pas à convaincre, elle raconte son expérience simplement comme si c'était une évidence. En plus de l'enseignement qu'elle donne chez elle, elle a créé « La Fondation des femmes pour la connaissance pure » qui initie les enfants des écoles défavorisées à cette méditation. 80 écoliers de la Békaa en ont ainsi profité. Car pour Suzan Hamza, il ne s'agit nullement d'un luxe ou d'un hobby pour personnes oisives et aisées. C'est un programme avancé qui permet « une cohérence cérébrale maximale » et, s'il est pratiqué en groupe, il aboutit à « une cohérence sociale ». En d'autres termes, il s'agit d'un pas franchi vers la paix intérieure qui permet en quelque sorte de prendre ses distances avec le stress, l'anxiété et l'angoisse. La méditation transcendantale donne aussi plus d'énergie positive et améliore les relations entre les individus. « Ce ne sont pas des vues de l'esprit, précise-t-elle, car plus de 700 études scientifiques, dont 300 publiées dans des journaux scientifiques, expliquent et confirment ces résultats. La méditation transcendantale est accessible à tous, grands, petits, chrétiens, musulmans, bouddhistes, et elle leur permet d'améliorer leur qualité de vie. »

Elle s'accompagne de la méthode de l'ayurveda, qui est la prise de conscience de l'influence de l'esprit sur le corps. Selon ce principe, on traite l'ensemble et non seulement un mal précis, comme c'est le cas dans la médecine traditionnelle. En même temps, la méditation transcendantale et l'ayurveda permettent d'accueillir la mort avec sérénité, car « une fois qu'on transcende les limites du corps et de l'esprit, on sait qu'il y a une autre forme de vie et l'angoisse de la mort disparaît », dit-elle, avant d'ajouter : « Franchement, je ne pourrai pas vivre sans ces moments de recul que constituent mes méditations. J'ai l'impression de me laver intérieurement. » La méditation contre la peur et la violence, plus qu'un slogan, une profession de foi...

 

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