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Charlie Hebdo : le centre culturel français de Gaza tagué

Des inconnus ont recouvert dans la nuit de vendredi à samedi le mur d'enceinte du centre culturel français à Gaza d'inscriptions promettant "l'enfer" aux journalistes du journal satirique français Charlie Hebdo après la publication d'une nouvelle caricature du prophète Mahomet.

"Vous irez en enfer, journalistes français" et "Tout mais pas le prophète", pouvait-on lire samedi matin sur le mur du centre culturel français, actuellement fermé après avoir été visé par deux explosions revendiquées par des islamistes. Une source gazaouie proche du centre s'est dite "inquiète face à cet acte dangereux", appelant à ce que "des mesures de sécurité" soient prises par la police.

Des policiers étaient positionnés samedi matin devant la porte du bâtiment, ce qui n'était pas le cas auparavant, ainsi que sur l'artère qui le borde, a constaté un journaliste de l'AFP.
Aucune revendication n'a eu lieu pour le moment.

La publication mercredi d'une caricature du prophète par Charlie Hebdo a déclenché des manifestations de colère à travers le monde musulman. Les autorités religieuses et politiques palestiniennes ont condamné la caricature, de même que l'attentat contre le journal qui avait fait 12 morts le 7 janvier à Paris, également dénoncé par le Hamas islamiste, qui tient toujours de fait les rênes du pouvoir dans la bande de Gaza.

Le chef de la Ligue des oulémas de Gaza, Salim Salama, un haut responsable du Hamas, a estimé dans un communiqué que "Charlie Hebdo n'a pas retenu la leçon, les musulmans du monde, et particulièrement en France, ne sont pas et ne resteront pas silencieux face à des caricatures insultant leur prophète".

Des inconnus ont recouvert dans la nuit de vendredi à samedi le mur d'enceinte du centre culturel français à Gaza d'inscriptions promettant "l'enfer" aux journalistes du journal satirique français Charlie Hebdo après la publication d'une nouvelle caricature du prophète Mahomet.
"Vous irez en enfer, journalistes français" et "Tout mais pas le prophète", pouvait-on lire samedi matin sur le...