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Les dates-clés du régime de Bachar el-Assad

Les dates-clés du régime de Bachar el-Assad, au pouvoir en Syrie depuis 2000, investi mercredi après son élection en juin pour un 3e mandat.

Des membres de l'Armée syrienne libre (ASL) brûlant un portrait du président syrien à Qousseir, le 25 janvier 2012. AFP/Alessio Romenzi

L'indéboulonnable président syrien Bachar el-Assad a prêté serment mercredi dans un pays ravagé par la guerre. Voulant faire mentir les Occidentaux qui pariaient sur son départ rapide, l'autocrate de 48 ans a organisé une imposante cérémonie dans son palais qui surplombe Damas, avec un millier d'invités, pour prêter serment et annoncer les "grandes lignes" de son troisième septennat.

 

--2000--

- 17 juil : Bachar el-Assad prête serment devant le Parlement. Candidat unique, il a été désigné président à l'issue d'un plébiscite (97,29%) organisé un mois après le décès de son père, qui avait dirigé la Syrie pendant 30 ans.

Louai Beshara/AFP

 

- 26 sept: Pétition d'une centaine d'intellectuels réclamant des réformes politiques.

- 2 déc: Feu vert à la création de banques privées.

 

--2001--

- juil : Après une période de relative liberté d'expression -- le "Printemps de Damas" --, fermeture du dernier forum des "salons politiques" qui avaient vu le jour entre septembre 2000 et février 2001.

 

--2003--

- mars : Damas s'oppose à la guerre menée contre l'Irak.

Bombardements américains contre le palais présidentiel irakien à Bagdad, le 21 mars 2003. Ramzi Haidar/AFP

 

--2004--

- fév : Des centaines d'intellectuels, militants, avocats et acteurs signent une pétition réclamant la levée de "l'état d'urgence" (depuis 1963).

- 11 mai: Sanctions américaines contre Damas, accusé de soutenir le terrorisme.

 

--2005--

- 14 fév : Assassinat à Beyrouth de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri. La Syrie, pointée du doigt dans le meurtre de Hariri, devenu hostile à l'hégémonie syrienne sur le Liban, nie toute implication.

Juste après l'attentat qui a coûté la vie à l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, ses compagnons, et plusieurs passants en 2005 à Beyrouth. AFP/Archives

 

- 26 avr: Les troupes syriennes se retirent du Liban après 29 ans de présence militaire.

AFP/STR.

 

- 9 juin: Assad consolide son pouvoir avec l'élection d'un nouveau commandement du parti Baas formé de personnalités qui lui sont proches.

- 16 oct: "Déclaration de Damas": l'opposition, jusqu'alors divisée, lance un appel à un "changement démocratique et radical".

- 30 déc: Le vice-président démissionnaire Abdel Halim Khaddam accuse Assad d'avoir menacé Hariri à plusieurs reprises. En janvier, il annonce œuvrer à la chute du régime.

L'ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam. Photo d'archives/AFP

 

--2006--

- 19-20 jan : Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad se rend en Syrie, son allié privilégié dans la région.

Louai Beshara/AFP

 

- 21 nov: Reprise des relations diplomatiques syro-irakiennes, interrompues depuis plus de 25 ans.

Le président syrien en compagnie du président irakien Jalal Talabani (c.) et l'ancien secrétaire de la Ligue Arabe Amro Moussa (g.), en 2007, lors du sommet Arabe à Riyad. Hassan Ammar/AFP

 

--2007--

- 27 mai : Assad réélu par référendum.

Bachar el-Assad entouré de supporters lors du renouvellement de son mandat par référendum en 2007. Louai Beshara/AFP

 

- 6 sept: Raid de l'aviation israélienne en Syrie, pour détruire selon Washington un site nucléaire secret construit avec l'aide de la Corée du Nord.

- déc: Début d'une vague d'arrestations d'opposants.

 

--2008--

- 21 mai : La Syrie et Israël engagent des négociations de paix indirectes sous les auspices de la Turquie, qui sont suspendues en décembre après une offensive israélienne dans la bande de Gaza.

- 14 juil: Assad dans la tribune officielle pour la fête nationale à Paris.

Le président syrien en compagnie de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, lors d'une visite à Paris en 2008. Eric Feferberg/AFP

 

--2010--

- 16 juil : Assad n'a pas tenu ses promesses d'accroître les libertés publiques et d'améliorer la situation des droits de l'Homme (Human Rights Watch).

- 30 juil: Première visite d'Assad au Liban depuis l'assassinat de Hariri.

Le président Assad en compagnie du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, et de l'ancien président iranien Ahmadinejad, en 2010, lors d'une visite à Beyrouth. Photo d'archives/AFP

 

--2011--

- 15 mars : Début d'une révolte populaire contre le régime, qui se transforme en une insurrection armée face à la répression brutale menée par le régime. Le conflit a fait plus de 170.000 morts, selon une ONG syrienne, et des millions de réfugiés et déplacés selon l'ONU.

 

Une manifestation contre le régime syrien, à Damas, le 15 mars 2011.

 

--2013--

- Juin : Le régime et son puissant allié, le Hezbollah chiite libanais, prennent aux rebelles la ville clé de Qousseir, près de la frontière libanaise. Depuis, les insurgés ont perdu bastion après bastion -- le Vieux Homs, des fiefs dans la province de Damas et à l'est d'Alep (nord) -- tandis que les groupes jihadistes, en particulier l’État islamique (EI, ou Daech) montaient en puissance.

 

Les combats à Qousseir.

 

--2014--

- 3 juin : Assad remporte l'élection présidentielle (plus de 88,7%), organisée par le régime dans les territoires sous son contrôle et raillée comme une "parodie de la démocratie" par l'opposition et les pays occidentaux.

Le président syrien et sa femme, Asma, votant lors de l'élection de juin 2014. AFP/HO/SANA

 

La réélection du président Bachar el-Assad le 3 juin 2014.

 

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commentaires (6)

Il partira bon gré malgré car aucun dictateur n'a pu échapper a la justice. Ça prendra le temps qu'il faudra mais il finira mort ou en prison!

Pierre Hadjigeorgiou

11 h 33, le 17 juillet 2014

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Commentaires (6)

  • Il partira bon gré malgré car aucun dictateur n'a pu échapper a la justice. Ça prendra le temps qu'il faudra mais il finira mort ou en prison!

    Pierre Hadjigeorgiou

    11 h 33, le 17 juillet 2014

  • PLUTÔT : LES CLEFS... ET LES... DATTES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 32, le 17 juillet 2014

  • oui il restera, mais sera president peut etre que de 20% de la syrie actuel, deja l'EI a conquis 20% du territoire syrien cela amene une question. Qui est le plus terroriste et anti-national les poche de rebelle du pays (pour la plupart des syriens car la je parle seulement de l'ASL) ki persiste ou un groupe de merceneire multinational bien armee qui occupe un bon morceau de territoire et qui proclame son indépendance de surcroit?

    Bery tus

    19 h 38, le 16 juillet 2014

  • J'avais un ami , je dirai même plus d'un qui me disaient il y a 3 ans et demi de ça , tu vois Bashar sera parti en 2 semaines ! comme j'émettais des doutes sur cette affirmation , en analysant plus en profondeur les réalités que sont les nôtres par rapport aux autres pays arabes , je pense que mon analyse ne devait pas plaire , ils ont disparu de mon horizon clairvoyant . Je me demande bien ce qu'ils pensent en ce moment , pas de Bashar , mais de moi ! Bashar , lui , il assure !

    FRIK-A-FRAK

    14 h 41, le 16 juillet 2014

  • La seule date-clé primordiale, sera celle de son anéantissement final tout proche inévitable.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    13 h 10, le 16 juillet 2014

  • Itinéraire macabre du nazi de Damas que les traîtres libanais suivent aveuglément.

    Robert Malek

    11 h 48, le 16 juillet 2014

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