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Mariage homosexuel : plusieurs Libanais ont déjà franchi le pas...

« Si l’on continue sur cette voie, la norme deviendra... anormale »

Au cours d'un dîner entre amis, G. annonce, sur un ton critique, qu'une de ses collègues s'est mariée avec son amie. Aussitôt la discussion s'enflamme et la question du mariage homosexuel l'emporte sur celle relative à la finale du Mondial ou encore à la situation politique du pays. « Elles sont libres de vivre ensemble, mais qu'elles n'appellent pas cela un mariage, s'indigne ainsi R. Je n'ai rien contre les homosexuels, je n'ai pas à juger leur tendance sexuelle, mais je ne peux pas concevoir qu'ils adoptent des enfants ! Quel modèle parental donnent-ils à l'enfant ? Vous trouvez normal qu'un enfant soit élevé par deux hommes ou par deux femmes ? Je ne comprends pas ! C'est inouï ! »
« J'ai l'impression qu'un jour, nous allons nous réveiller et découvrir que ce sont nous qui sortons des normes, renchérit S. Où va le monde ? »
Plus pragmatique, M. explique : « La norme dans la nature est qu'il y ait un homme et une femme, un garçon et une fille, un mâle et une femelle pour ce qui a trait au monde animal. Si l'on se place dans le monde de la physique, il y a un pôle positif et un pôle négatif, un pôle nord et un pôle sud dans le domaine du magnétisme. La nature est faite sur base de cette norme. Cette même norme générale, que ce soit chez les humains ou dans le monde animal, ou même au niveau des végétaux, est faite sur base d'une cellule familiale formée d'un homme et d'une femme, d'un mâle et d'une femelle, et lorsqu'il y a des enfants, ce sont soit des garçons, soit des filles. Il y a évidemment des exceptions, surtout dans le monde végétal, mais elles restent des exceptions. »
Il poursuit : « Il s'agit là de lapalissades, mais malheureusement, nous sommes arrivés à un point où il est devenu nécessaire de rappeler ce qui est une évidence, d'autant que l'on assiste de plus en plus à l'émergence d'un courant qui tend à remettre en cause cette norme élémentaire. Si l'on continue sur cette voie, la norme deviendra... anormale, et un couple formé d'un homme et d'une femme risque d'être perçu comme un cas... anormal. »
L'idée du mariage ne dérange pas M., « personne n'ayant le droit de les juger sur leur tendance sexuelle ou les frapper d'ostracisme ». Par contre, il confie « ne peut pas admettre » l'idée qu'un couple de même sexe adopte un enfant. « Toutes les études montrent que pour assurer un développement normal à un bébé, l'image du père et l'image de la mère sont importantes, avance-t-il. Toutes les études montrent aussi qu'il est important qu'un père s'occupe de son bébé dès sa naissance, qu'il lui donne le bain, qu'il le change même, qu'il lui parle, etc. Cela est vital pour l'épanouissement et le développement sain du bébé. Certes, il existe des bébés et des enfants qui naissent et grandissent sans père ou sans mère, ou dans le cas de figure de parents divorcés. Il n'en reste pas moins que l'absence du père ou de la mère a nécessairement un impact à plus ou moins long terme sur l'équilibre, le développement et l'épanouissement d'un enfant. Si un enfant grandit dans le cadre d'un couple de même sexe, cela ne peut qu'avoir une répercussion sur l'équilibre et l'épanouissement de l'enfant. Il y aura quelque chose qui manque, le père ou la mère, et il est inacceptable de faire subir cela à l'enfant. »

Au cours d'un dîner entre amis, G. annonce, sur un ton critique, qu'une de ses collègues s'est mariée avec son amie. Aussitôt la discussion s'enflamme et la question du mariage homosexuel l'emporte sur celle relative à la finale du Mondial ou encore à la situation politique du pays. « Elles sont libres de vivre ensemble, mais qu'elles n'appellent pas cela un mariage, s'indigne ainsi R. Je...