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Économie - Liban - Événement

Horeca : un Salon qui ne connaît pas la crise

En dépit des turbulences de la situation politico-sécuritaire, le Salon de l'hôtellerie et de la gastronomie, Horeca, a de nouveau affiché complet pour sa 21e édition annuelle.

De gauche à droite, Joumana Damous-Salamé, l’ambassadeur de France Patrice Paoli, le ministre du Tourisme Michel Pharaon et le président de l’Union des Chambres de commerce Mohammad Choucair.

Près de 12 000 visiteurs professionnels vont franchir ses portes du 1er au 4 avril. Environ 320 fournisseurs de la restauration et de l'industrie alimentaire offrant plus de 2 000 marques représentant le Liban, l'Australie, la France, la Hollande, l'Iran, l'Italie, la Jordanie, Oman, la Pologne, l'Espagne, la Thaïlande, la Turquie, les Émirats arabes unis et les États-Unis seront présents. Cinq cents chefs et experts locaux et internationaux participeront à Horeca 2014. Plus de 13 ateliers quotidiens et plus de 10 compétitions récompensant l'innovation, la créativité et l'excellence dans l'industrie sont prévus. Force est de constater que la 21e édition du Salon Horeca, rendez-vous annuel de l'hôtellerie et de la gastronomie, a de nouveau fait un beau pied de nez à la crise.
Inauguré hier au BIEL, à Beyrouth, en présence du ministre du Tourisme, Michel Pharaon, et du président de l'Union des Chambres de commerce, Mohammad Choucair, cet événement a vu la présence de nombreuses personnalités du secteur public et privé, en plus des investisseurs et des professionnels venus pour l'occasion.
« Malgré la situation extrêmement volatile dont le marché souffre cette année, le Salon est déjà complet et impatiemment attendu, profitant du soutien de tous les principaux acteurs et des principales associations hôtelières », avait affirmé début mars Joumana Dammous-Salamé, directrice générale de la société organisatrice, Hospitality Services.


Le Salon présentera donc comme chaque année les tendances des secteurs agroalimentaire, hôtelier ou gastronomique et les derniers produits, appareils et innovations. Également au menu, de nombreuses dégustations et démonstrations, des ateliers de travail ou encore des compétitions, telles que le traditionnel concours national de l'huile d'olive extravierge, soutenu par le ministère de l'Agriculture, Usaid et l'Institut de recherche industrielle (IRI).
Pour sa part, le Salon culinaire, qui fête cette année son 15e anniversaire, aura comme invité d'honneur le célèbre chef français Jacques Charrette, vice-président de l'Académie nationale de cuisine à Paris ; quelque 18 compétitions verront 250 chefs se mesurer devant un jury composé d'experts, de chefs étoilés et de « stars » de la gastronomie.

 

Café et burgers
Au programme traditionnel sont également venus s'ajouter cette année de nouveaux événements, dans l'optique de s'aligner sur les dernières tendances des secteurs rassemblés sous la bannière Horeca.
Ainsi, pour la première fois, le Salon culinaire comprenait hier soir une compétition sortant quelque peu des sentiers battus : divers hôtels et restaurants libanais se sont en effet affrontés autour du thème du... hamburger. Une démarche clairement motivée par l'engouement autour des burgers « haut de gamme » que proposent aujourd'hui de nombreux établissements.


Autre nouveauté : une rencontre est prévue aujourd'hui, dans l'après-midi, entre le public et des blogueurs libanais, dont l'influence ne cesse de prendre de l'ampleur depuis quelques années au Liban. Une compétition nationale verra aussi s'affronter, vendredi, plusieurs baristas, ou sommeliers du café. Et, nouvel ajout au Salon, le Laboratoire des vins et des boissons réunira cette année plusieurs œnologues et experts internationaux avec les producteurs libanais autour de rencontres et de séances de dégustation.


En parallèle, le commerce équitable et les coopératives artisanales seront représentés en force au Salon Horeca 2014. Outre la participation de Fair Trade Lebanon, ou encore celle de l'Observatoire national de la femme en milieu rural (Nowara), le projet Usaid de développement de la chaîne de valeur industrielle au Liban (en anglais Lebanon Industry Value Chain Development Project ou LIVCD) rassemblera sous sa bannière 20 coopératives en provenance de toutes les régions du pays. Des poteries artisanales au miel, en passant par la mélasse et la confiture, le projet LIVCD, financé à hauteur de 42 millions de dollars par Usaid, permettra aux amateurs des produits du terroir de se faire plaisir pour la bonne cause.
Enfin, organisée par le syndicat des industries alimentaires libanaises et ses principaux acteurs, la Journée annuelle des industries alimentaires se tiendra demain. Elle sera axée sur le thème « Créer, innover, fabriquer », « réaffirmant la position de Beyrouth comme plaque tournante de la région dans le secteur de l'agroalimentaire », a souligné un communiqué d'Hospitality Services.

 

Pour mémoire
Chef Greg Malouf, un Libanais en Australie

En dépit de la crise, certains secteurs tirent leur épingle du jeu

Près de 12 000 visiteurs professionnels vont franchir ses portes du 1er au 4 avril. Environ 320 fournisseurs de la restauration et de l'industrie alimentaire offrant plus de 2 000 marques représentant le Liban, l'Australie, la France, la Hollande, l'Iran, l'Italie, la Jordanie, Oman, la Pologne, l'Espagne, la Thaïlande, la Turquie, les Émirats arabes unis et les États-Unis seront...

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