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À La Une - Liban

Bkerké publie une charte nationale pour sortir de la crise

L’Église maronite souligne la nécessité d'une présidentielle dans les délais.

"Le but de la charte nationale est d'aider à sortir de la crise politique et l'élection d'un nouveau président", a déclaré le patriarche Béchara Raï mercredi 5 février 2014. Photo AFP

L'église maronite, la plus influente du Liban, a publié mercredi une charte nationale ayant pour base les constantes, les appréhensions et les priorités nationales, au moment où le pays est plongé dans une grave crise politique.

Le travail pour l'élaboration de ce document a commencé en août, à l'issue de longues réunions avec les leaders libanais.

"Le but de la charte nationale est d'aider à sortir de la crise politique et l'élection d'un nouveau président", a déclaré le patriarche Béchara Raï lors d'une conférence de presse, à l'issue de la réunion mensuelle des évêques à Bkerké, siège du patriarcat maronite.

"Alors que le Liban traverse des crises graves et qu'il subit les répercussions des développements régionaux, le patriarcat appelle toutes les parties à œuvrer pour la consolidation et l'édification d'un État fort et capable", a ajouté Mgr Raï, en présentant la charte nationale.

Cette charte se base sur les constantes nationales qui consacrent la vie en commun et le pacte national.

"La situation actuelle est très grave et menace l'essence même du Liban. L’Église ne peut rester les bras croisés face à cette crise. L'édification d'un État conformément à la Constitution peut nous aider à sauver le Liban", a souligné le patriarche.

"Les Libanais doivent savoir que tout projet national ne peut réussir que s'il met en place un État capable et fort", a-t-il dit, mettant en garde contre toute forme de lutte pour le pouvoir, qui mènera "le Liban à sa perte".

La charte met par ailleurs en garde contre la paralysie des institutions constitutionnelles et le non respect des échéances électorales, "à l'instar de l'échec de l'adoption d'une nouvelle loi électorale et la peur d'un vide à la présidence de la République".

L’Église maronite a par ailleurs condamné les ingérences dans les crises étrangères et la politique des axes. "La meilleure solution pour préserver la diversité est la neutralité du Liban, sous la protection de l'armée et des forces de sécurité", rappelle la charte lue par Mgr Raï, qui a appelé à l'application de la Déclaration de Baabda.

"Il faut privilégier l'intérêt national supérieur pour sortir de la crise, à travers un dialogue transparent. L'élection d'un président est une nécessité pour le Liban", affirme encore encore le document.

Pour l’Église maronite, "la construction d'un État fort et capable, au sein duquel les armes sont détenues par les forces légales, le respect de la justice, l'application de la loi à tous les Libanais, l'arrêt du clientélisme et la redynamisation de l'économie", constituent une issue de secours pour le Liban.

Bkerké établit enfin une liste des priorités : la construction de l’État, une nouvelle loi électorale juste, la décentralisation, l'application de Taëf, la formation de gouvernements efficaces qui respectent les déclarations ministérielles, le renforcement du rôle de la femme notamment dans la politique et une réforme administrative.

 

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L'église maronite, la plus influente du Liban, a publié mercredi une charte nationale ayant pour base les constantes, les appréhensions et les priorités nationales, au moment où le pays est plongé dans une grave crise politique.
Le travail pour l'élaboration de ce document a commencé en août, à l'issue de longues réunions avec les leaders libanais.
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commentaires (5)

Elle ne peut qu'être bonne ; dans l'absolu ; cette charte du Râëéhhh qui préconise "la construction d'un État fort et capable au sein duquel les armes sont détenues par les forces légales, le respect de la justice, l'application de la loi à tous, l'arrêt du clientélisme etc. etc." ! Mais le hic est que ce hézébbblàh, affidé agrée et patenté du walîyoul-fakkîhIranàRienisme qui lui-même n'est que l'allié objectif et même in petto du Sionisme dans ces Kottors-contrées, yâ wâïyléééh, n'en veut pas de cet État "fort et capable", car il fait lui-même office d'état dans l’État ; yâ hassratâh !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

17 h 27, le 05 février 2014

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Commentaires (5)

  • Elle ne peut qu'être bonne ; dans l'absolu ; cette charte du Râëéhhh qui préconise "la construction d'un État fort et capable au sein duquel les armes sont détenues par les forces légales, le respect de la justice, l'application de la loi à tous, l'arrêt du clientélisme etc. etc." ! Mais le hic est que ce hézébbblàh, affidé agrée et patenté du walîyoul-fakkîhIranàRienisme qui lui-même n'est que l'allié objectif et même in petto du Sionisme dans ces Kottors-contrées, yâ wâïyléééh, n'en veut pas de cet État "fort et capable", car il fait lui-même office d'état dans l’État ; yâ hassratâh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    17 h 27, le 05 février 2014

  • "L'application de la loi à tous, l'arrêt du clientélisme" concernent-elles aussi, Râëéhhh, l'imposition des biens-aimés Wakfs/biens-d'églises ?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    16 h 14, le 05 février 2014

  • On ne peut etre que d'accord avec cette chartre , elle va dans le sens de l'etat et du respect de cet etat , mais un etat fort c'est un etat qui ne pourra pas etre menace par le predation sioniste et devant laquelle il faudra des armes efficaces et adaptees a toute future invasion . saad se dit pour , qu'a cela ne tienne , est il pret pour proteger le Liban contre cette predation ? meme si elle est l'alliee des salafowahabites dans la region ?

    FRIK-A-FRAK

    15 h 54, le 05 février 2014

  • ON A TARDÉ À SE RÉVEILLER À BKERKÉ. LE PAYS NE SUBIT PAS LES RÉPERCUSSIONS DES DÉVELOPPEMENTS RÉGIONAUX... "TOUS" LES IMPORTENT AU PAYS ET EN FONT DES PROBLÈMES LOCAUX... LE VER EST DANS LA RACINE DE L'ARBRE ET RONGE ET L'ARBRE ET SES FRUITS !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 58, le 05 février 2014

  • Avec la nouvelle charte de Bkerké qui met en garde contre la paralysie des institutions constitutionnelles et le non respect des échéances électorales, espérons que ce grand cri aura des échos.

    Sabbagha Antoine

    13 h 19, le 05 février 2014

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