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Culture - Consécration

Jabbour Douaihy, Prix de la jeune littérature arabe

L’écrivain libanais a été récompensé pour son roman Saint Georges regardait ailleurs (traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols, Actes Sud / Sindbad / L'Orient des Livres). Une tragédie pétrie de dérision, habitée par Nizar, un personnage aussi insaisissable qu’attachant, incarnant tous les paradoxes du Liban. Il s’agit, en fait, de l’histoire d’un jeune Libanais tombé dans la guerre civile sans savoir s’il était musulman ou chrétien. Ce livre occupe une place particulière dans l’œuvre de Jabbour Douaihy qui y revisite, dit-il, sa propre jeunesse, ses combats, engagements et 
illusions.
Un roman qui a été plébiscité par les lecteurs, les critiques, qui a également reçu le prix Hanna-Wakim 2011 du meilleur roman libanais et a été nominé en 2012 pour le Prix international du roman arabe.
Romancier, professeur de littérature française à l’Université de Tripoli, traducteur et critique à L’Orient Littéraire, originaire de Zghorta (Liban-Nord), Jabbour Douaihy compte parmi les grands acteurs culturels du Liban, avec à son actif plus de cinq ouvrages, dont Rose Fountain Motel (2009) et Pluie de juin (2010). Son regard singulier, sa sensibilité empreinte de poésie et d’ironie donnent à voir, à travers ses récits de guerre civile et de délabrement spirituel de la société libanaise, un Liban complexe, à la fois riche et malade de ses différences «irréconciliées» et peut-être même irréconciliables.
Huit titres avait été retenus pour être soumis au jury de cette première édition du prix littéraire :
Je suis né huit fois de Saber Mansouri (Éditions du Seuil);
Amir de Nabil Naoum, roman traduit de l’arabe par Luc Barbulesco (Actes Sud/
Sindbad);
Chibani de Ahmed Dich (Éditions Anne Carrière) ;
Le dernier été d’un jeune homme de Salim Bachi
(Flammarion) ;
Saint Georges regardait ailleurs de Jabbour Douaihy; roman traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols (Actes Sud/ Sindbad/ L'Orient des Livres) ;
Biculturels. Se construire entre deux cultures de Hayat el-Yamani (Éditions Anne
Carrière) ;
Le dernier seigneur de Marsad de Charif Majdalani (Éditions du Seuil) ;
La Garçonne d’Alia Mamdouh, roman traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols (Actes Sud).
Présidé par Pierre Leroy, le jury est composé d’éminentes personnalités du monde des médias, des arts et de la culture, et de spécialistes du monde arabe, dont Mohammed Berrada (romancier et critique littéraire), Mahi Binebine (peintre et écrivain, lauréat du Prix du roman arabe en 2010), Mustapha Bouhayati (directeur de Brunswick Art), Jean-Pierre Elkabbach (Europe 1), Gilles Gauthier (ancien ambassadeur de France au Yémen et traducteur des livres d’Ala al-Aswani), Kaoutar Harchi (écrivain), Fouad Laroui (écrivain et économiste, lauréat du Prix Goncourt de la nouvelle en 2013) et Alexandre Najjar (écrivain et avocat).
La remise du prix aura lieu le 25 novembre 2013 à l’Institut du monde arabe, à Paris.
L’écrivain libanais a été récompensé pour son roman Saint Georges regardait ailleurs (traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols, Actes Sud / Sindbad / L'Orient des Livres). Une tragédie pétrie de dérision, habitée par Nizar, un personnage aussi insaisissable qu’attachant, incarnant tous les paradoxes du Liban. Il s’agit, en fait, de l’histoire d’un jeune Libanais tombé dans...

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