Pourtant, de nombreux responsables diplomatiques n’accordent pas beaucoup d’importance à ces affirmations et ne prennent pas trop au sérieux ces scénarios de guerre, s’interrogeant sur les raisons pour lesquelles les détails militaires d’une mission ou d’une prochaine opération seraient révélés ainsi au grand jour. De même, le Liban n’a pas reçu d’avertissement à propos d’une guerre imminente, de la part d’organismes de l’ONU ou de pays comme les États-Unis ou la France, qui avaient l’habitude de prévenir.
Dans les milieux diplomatiques libanais, on estime qu’Israël n’est pas sérieux dans ses menaces, ayant promis aux États-Unis et à la Russie de faciliter la mission diplomatique de John Kerry, le secrétaire d’État qui œuvre pour que les négociations de paix avec les Palestiniens reprennent. Quant aux violations israéliennes de l’espace aérien libanais et aux multiples incidents frontaliers entre les deux pays, ils auraient uniquement pour but de rappeler qu’Israël est toujours prêt à en découdre avec le Hezbollah.
Mais, que ces scénarios soient sérieux ou qu’ils servent juste de menaces pour entretenir la tension, les diplomates occidentaux de Beyrouth affirment que le Liban doit rester aux aguets. Et Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, continue de juger que la situation des frontières libano-israéliennes est précaire, dans les rapports qu’il présente au Conseil de sécurité tous les quatre mois.
commentaires (6)
bataillon arabe de l'armée israelienne ? je croyais que Israel ne faisait pas confiance à sa population arabe, et que les arabes israéliens ne pouvaient pas faire leur service militaire. Donc ce bataillon arabe, c'est des arabes israeliens ? des druzes ? des membres de l'als ?
Talaat Dominique
14 h 33, le 08 juillet 2013