J’ai lu l’article de Mme Jeanine Jalkh, publié dans votre quotidien le jeudi 14 mars, avec énormément de consternation et émotion.
Le cas de Maria, employée de maison d’origine philippine, est tout simplement dramatique.
Les accusations, à peine voilées, que contient cet article-choc sont graves. Il ne s’agit plus de simples allusions, mais de coups et blessures volontaires pouvant entraîner la mort de cette jeune fille.
Plus encore, le fait de ne pas assister une personne en danger, quoique ne constituant pas dans notre droit positif une infraction incriminée en soi, pourra être qualifiée d’homicide involontaire si mort d’homme s’ensuit (...).
Aujourd’hui même, je lance une enquête pour élucider les circonstances de l’hospitalisation de Maria.
Voilà pourquoi je sollicite de madame Jalkh toute l’assistance requise, au niveau de l’information, pour permettre à l’enquête d’avancer au plus vite, et pour engager éventuellement les poursuites pénales contre les auteurs d’infractions, si influents soient-ils.
Enfin, je saisis cette malheureuse occasion pour annoncer à vos lecteurs, ainsi qu’aux Libanais et étrangers résidant au Liban, que je viens ce matin même de communiquer au secrétariat général du Conseil des ministres un projet de loi portant sur l’organisation du travail des employés de maison et des bureaux de recrutement.
Fruit d’une longue réflexion, ce projet de loi rejoint les critères internationaux de la dignité humaine et de la justice salariale dans le travail.
Salim JREISSATI
Ministre du Travail
Pour mémoire
Les larmes de Maria ou le calvaire des employées de maison au Liban
Si l'officier en question est partisan de l'opposition, le ministre essayera de faire du bruit puis l'affaire traînera jusqu'à l'oubli. Maria aura les soins nécessaires et avec un peu de chance sera sauvée. S'il est partisan d'un parti au gouvernement la pauvrette finira comme une "collateral damage" et avant même que le ministre n'est pu ouvrir la bouche il sera rabroué vite fait et Maria euthanasiée. Est ce vraiment le Liban que ces gens la cherchent a nous offrir? A part le "Kafil" les médecins de l’hôpital initial sont responsables car Maria étant une personne Majeure avait tous les droits de refuser le transfert et le "Kafil" n'a rien a redire. Les médecins du second hôpital le sont tout autant pour avoir commis des erreurs monstrueuses qui ont conduit a cette catastrophe. Le "Kafil" se doit d'aller en prison et les médecins l'un être jugé pour non assistance a personne en danger et l'autre perdre sa licence. Le ministre a-t-il les couilles d'en arriver la?
13 h 25, le 15 mars 2013