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Culture

L’Afrique à l’honneur du 14e Festival du conte

Pour la 14e année consécutive, en partenariat avec l’Institut français du Liban, le théâtre Monnot organise le Festival international du conte et du monodrame, devenu un rituel, une tradition que le public attend fidèlement.

Souleymane Mbodi.

Cette année, le théâtre Monnot de Beyrouth propose une édition spéciale Afrique. Il accueille ainsi cinq conteurs africains. En 1re partie des soirées animées par deux conteurs professionnels, de jeunes amateurs assurent 20 minutes de spectacle. Venus d’écoles privées ou publiques, ils ont été sélectionnés lors de la manifestation «Le Souk du conte» qui a eu lieu le vendredi 1er mars.
Parallèlement, les cinq conteurs adultes se produiront dans les bibliothèques publiques, écoles, Instituts français des différentes régions en fonction de la demande et des besoins.
À l’affiche donc, Saidou Abatcha (Cameroun). Connu du nord au sud de l’Afrique, ce griot et conteur traditionnel peul est aujourd’hui installé à La Belle de Mai à Marseille où il crée ses spectacles. Ses one-man-show, qui mêlent poésie, humour et observation du monde contemporain, tournent dans le monde entier et lui ont valu maintes distinctions dont le Prix Raymond Devos 98 et des sélections au festival Performances d’acteurs de Cannes.
Rachid Akbal (Algérie) est directeur artistique de la compagnie Le Temps de vivre et du festival Rumeurs urbaines, festival des arts de la parole. Rachid Akbal s’est formé au Studio 34, à Paris, de 1985 à 1988. Il n’a cessé de travailler et d’explorer, de passer du texte au théâtre de rue et de la rue au conte. Il met en scène, chante, danse, joue avec le masque.
Abdon Fortune (Congo) est un artiste culturel pluriel, impliqué dans de nombreux projets artistiques multidisciplinaires novateurs. Il crée sa propre compagnie qui se veut être «une plateforme de recherche et de création artistique liant les arts de la parole» (conte, chant, théâtre). Médaillé d’argent aux 4es Jeux de la francophonie, il participe à tous les grands festivals de contes en Afrique, en Europe et au Canada, ainsi qu’à de nombreuses résidences de création en contes en France. Habile jongleur des formes théâtrales africaines, il distille une malicieuse complicité avec son public.
Souleymane Mbodi (Sénégal) est auteur, conteur et musicien. Initié dès sa plus tendre enfance à la musique et au conte, nourri dans et par cet environnement culturel, il a compris très vite l’importance de la parole dans les sociétés africaines. Souleymane vit maintenant à Paris où il se consacre à la transmission des littératures orales, de la philosophie et de la musicologie d’Afrique. Il intervient dans les écoles, collèges, lycées et Instituts français à l’étranger. Il présente des spectacles dans les festivals, théâtres, musées, médiathèques et Salons du livre.
Son compatriote Boubacar Ndiaye (Sénégal) a lui aussi été immergé dans l’univers du conte, du chant et de la poésie depuis son plus jeune âge. Il est un des dignes héritiers de ses aïeux, de la mémoire de son peuple et de l’art de dire. Griot de père en fils, c’est dans la lignée de ses ancêtres que Ndiaye a choisi de faire vivre, entendre et partager les hymnes, épopées et chants sacrés de la tradition orale wolof pour rendre hommage à sa grand-mère.
Ces conteurs se produisent selon le calendrier suivant :
Mardi 12 mars, Adbon Fortune et Souleymane Mbodi
Mercredi 13 mars, Rachid Akbal et Boubacar Ndiaye
Jeudi 14 mars, Saidou Abatcha et Souleymane Mbodi
Vendredi 15 mars, Rachid Akbal et Abdon Fortune
Samedi 16 mars, Saidou Abatcha et Boubacar Ndiaye
Et, pour la finale, le fameux concours des menteurs, le dimanche 17 mars à 19h. Une soirée au cours de laquelle les cinq conteurs menteurs sont réunis dans un spectacle improvisé, toujours haut en couleur et plein de surprises.

Prix des billets : 20 000 LL ou 15 000 LL (étudiants).
En vente dans toutes les branches de la librairie Antoine et au théâtre Monnot.
Cette année, le théâtre Monnot de Beyrouth propose une édition spéciale Afrique. Il accueille ainsi cinq conteurs africains. En 1re partie des soirées animées par deux conteurs professionnels, de jeunes amateurs assurent 20 minutes de spectacle. Venus d’écoles privées ou publiques, ils ont été sélectionnés lors de la manifestation «Le Souk du conte» qui a eu lieu le vendredi 1er...

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