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Spécial journée de la femme - Spécial Journée de la femme - Trois questions à

« Être née homme ? Non. Pour quoi faire ? »

Zeina Daccache, actrice et dramathérapeute, ayant travaillé avec les prisonniers à Roumieh et à Baabda.

Zeina Daccache a pu faire une différence dans la vie de centaines de prisonniers. Photo Dalia Khamissy / Catharsis-LCDT

Selon vous, quelles sont les plus graves atteintes aux droits ou à la condition de la femme au Liban ?
Deux choses m’horripilent. D’une part l’absence d’une loi susceptible de protéger la femme de la violence domestique. D’autre part, la loi qui empêche la femme de transmettre sa nationalité à ses enfants. Il n’est pas acceptable, qu’en 2013, le Liban ne se soit pas encore doté d’une loi qui protège la femme de la violence domestique. De par mon expérience avec les prisonnières à Baabda, j’ai constaté que dans la majorité des cas où les femmes sont accusées d’avoir tué leur époux, ces dernières l’ont fait parce qu’elles ne pouvaient plus endurer la violence dont elles ou leurs enfants sont victimes. Ces femmes ont été victimes de toute forme de violence (physique, sexuelle, psychologique...).

 

Le fait d’être une femme a-t-il favorisé ou handicapé votre carrière ?
Non, étant femme ne m’a pas empêché de progresser sur le plan professionnel. Je pense que cela est principalement dû à l’éducation que j’ai reçue. J’ai grandi dans une famille qui n’a jamais établi de différences entre une fille et un garçon. Si je n’avais pas été élevée de cette manière, je pense que je n’aurais pas pu accomplir tout ce travail ni être convaincue dès le départ que je pouvais le faire.

Auriez-vous préféré être née homme ?
Non. Pour quoi faire ?

 

Retrouvez ce que d'autres femmes ont à dire dans notre dossier spécial Journée de la femme

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