« Par son grand amour, son grand sens de l’accueil et de la fraternité pour tous ses frères, le roi Abdallah est le garant de l’unité d’un monde dont nous faisons partie intégrante », a souligné l’archevêque maronite de Beyrouth. « De plus, nous voyons dans l’unité islamique un bien non seulement pour l’islam et les musulmans, mais pour le monde entier, exactement comme le serait pour nous l’unité des chrétiens », a-t-il ajouté.
Et de souligner qu’à eux deux, les fidèles de l’islam et du christianisme représentent pratiquement la moitié de l’humanité sur terre, et que de leur unité peut se réaliser « la paix et la prospérité du monde ».
Enfin, Mgr Matar a exalté le rôle joué par l’Arabie saoudite « dans le maintien et le renforcement de l’unité interne au Liban, et d’abord celle des cœurs ».
L’archevêque a conclu son mot en remerciant l’Arabie saoudite pour son aide aux heures difficiles. Il avait, en préambule, souligné le rôle joué par le Collège de La Sagesse, relevant de l’archevêché, dans l’enseignement de la langue arabe au Liban, au point de gagner la réputation d’être une véritable pépinière d’hommes de lettres et de poètes de toutes les communautés.
« Préservez le Liban ! »
Dans un bref mot de remerciements, le diplomate saoudien a exhorté ses hôtes et les Libanais en général « à préserver le Liban, chérir la coexistence et stimuler le dialogue ».
« Permettez-moi d’exprimer ma joie de me retrouver en ces lieux qui ont joué un grand rôle dans l’histoire du Liban contemporain, et ont représenté et continuent de le faire l’un des hauts lieux de la convivialité islamo-chrétienne », a commencé par dire l’ambassadeur Assiri.
« J’aimerais aussi, a-t-il enchaîné, dire ma joie d’être l’hôte d’un homme qui, tout en étant un homme de savoir et un grand théologien, est un homme de sagesse, d’équilibre et de dialogue, non seulement dans la gestion des affaires de ses paroissiens, mais dans ses relations sociales et son ouverture sur toutes les communautés, excellant à mettre ces relations au service de l’intérêt supérieur du pays. »
« La plus belle image que la capitale du Liban offre est celle du beau voisinage de la mosquée Mohammad el-Amine et de la cathédrale Saint-Georges élevant en commun leurs prières vers le Très-Haut, exactement comme nous partageons aujourd’hui côte à côte, musulmans et chrétiens, ce repas convivial, a conclu l’ambassadeur. Aussi, du siège de cet archevêché et à courte distance de ces deux lieux de prière, je vous exhorte tous du fond du cœur, et au nom de beaucoup d’amoureux du Liban et des Libanais : préservez votre pays, chérissez-en le vivre-ensemble, stimulez le dialogue, unissez vos efforts et faites avancer le Liban vers ce qu’il y a de plus sublime sous le ciel. »
commentaires (5)
Je suis libanais (fier) ,arabe ( sans en être fier)musulman (sans être pratiquant) , mais ce mr ne peut pas être à mes yeux, le représentant de l'unité de rien du tout.Il ne représente que lui et la famille régnante dans son pays du nom de ses employeurs. Stricto sensu.
Jaber Kamel
05 h 37, le 23 février 2013