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À La Une - Iran

Après le singe, Ahmadinejad se déclare prêt à être « le premier Iranien dans l’espace »

Mahmoud Ahmadinejad a rencontré hier Pishgam. Iranian presidency website/Arman Teimur/AFP

Le président Mahmoud Ahmadinejad s’est dit prêt hier « à être le premier homme envoyé dans l’espace » par les scientifiques iraniens dans le cadre de l’ambitieux programme spatial de l’Iran, qui affirme vouloir réaliser un vol spatial humain d’ici à 2020.

 

« Notre jeunesse est déterminée pour que d’ici à quatre ou cinq ans on envoie un homme dans l’espace, et je suis sûr que cela arrivera. Je suis prêt à être le premier Iranien qui sera sacrifié par les savants de mon pays, et à aller dans l’espace, même si je sais qu’il y a beaucoup de candidats », a-t-il indiqué en plaisantant, selon l’agence IRNA.
D’humeur badine, M. Ahmadinejad a ajouté qu’il était même prêt à se « mettre aux enchères et reverser » les sommes récoltées au budget du programme spatial iranien, pour l’aider à surmonter les sanctions économiques internationales qui visent Téhéran en raison de son programme nucléaire, a pour sa part rapporté l’agence ISNA.

 

Le site Internet de la présidence a plus tard publié des photos montrant Mahmoud Ahmadinejad et un singe, présenté comme Pishgam (Pionnier), l’animal que l’Iran affirme avoir envoyé fin janvier pendant une vingtaine de minutes lors d’un vol suborbital, premier pas avant l’envoi d’un homme dans l’espace. Le président Ahmadinejad a assisté à la présentation de deux petits satellites, « Nahid » et « Zohreh ». Nahid, satellite d’observation par caméra doté de panneaux solaires, devrait être placé en orbite entre 250 km et 370 km d’altitude, ce que l’Iran a déjà réussi à faire à trois reprises depuis 2009. Zohreh est un satellite de télécommunication géostationnaire qui devrait être placé à 36 000 km d’altitude, ce que l’Iran n’a encore jamais réalisé. Aucune date de lancement n’a pour l’instant été annoncée.


Par ailleurs, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, s’est dit hier à Berlin « optimiste » concernant la discussion sur le programme nucléaire controversé de son pays, voyant « un changement » à Washington. « J’ai le sentiment que cette nouvelle administration essaie réellement cette fois-ci de rompre avec l’attitude antérieure et habituelle vis-à-vis de mon pays », a-t-il ainsi déclaré devant la Société allemande de politique étrangère.


Enfin, la France et les États-Unis mettront la pression « jusqu’au bout » sur Téhéran pour que les négociations sur le nucléaire iranien puissent aboutir, a déclaré le président français François Hollande. Le chef de l’État français, qui s’exprimait à l’issue d’un déjeuner avec le vice-président américain Joe Biden en visite à Paris, a constaté « que l’Iran est toujours dans le refus de la transparence et de satisfaire à ses obligations internationales ».
(Source : AFP)

 

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