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Économie - Liban - Rapport

Le Liban progresse en termes de libertés économiques, selon l’Institut Fraser

L’indice sur les libertés économiques de l’Institut Fraser mesure le degré de liberté dans une économie en se basant sur 18 variables divisées en cinq facteurs influant sur la liberté économique. Le Liban s’est ainsi vu attribuer la note de 7,6 sur une échelle allant de 0 à 10, se hissant à la 5e place dans le monde arabe.

Selon un rapport annuel de l’Institut Fraser sur les libertés économiques dans le monde arabe, le Liban s’est hissé à la 5e place parmi 17 pays arabes inclus dans l’étude, tandis que ce dernier était classé à la 6e position en 2011 et à la 7e en 2010. L’indice utilisé par l’institut mesure le degré de liberté dans une économie en se basant sur 18 variables divisées en cinq facteurs influant sur la liberté économique. Ces derniers sont : la taille du gouvernement, la structure juridique du pays en matière de protection des biens de propriété, la valeur de la monnaie, le libre-échange avec les pays du reste du monde, la réglementation des crédits, du travail et des entreprises. Le Liban s’est ainsi vu attribuer la note de 7,6 sur une échelle allant de 0 à 10, tandis qu’il avait obtenu un score de 7,5 points en 2011 et de 7,4 points en 2010, des chiffres plus élevés que la moyenne des notes des pays arabes (7,1 points).
Le Liban a en outre été classé à la tête de la catégorie sur la taille du gouvernement, soit une position restée inchangée par rapport à 2011. Le critère reflète le poids économique du pays par rapport à l’intervention du gouvernement. Par ailleurs, le Liban est arrivé à égalité avec la Jordanie, derrière Bahreïn et le Koweït, mais devant l’Arabie saoudite en ce qui concerne l’accès à une monnaie stable, catégorie évaluant la capacité d’un pays à conserver la valeur de sa monnaie dans le temps. Dans cette catégorie, le Liban s’était classé deuxième dans la région en 2011 et 2010.
En parallèle, le Liban est arrivé derrière les Comores et devant l’Égypte dans la catégorie évaluant la structure juridique du pays en matière de protection du patrimoine immobilier. Le sous-indice mesure si les lois portant sur les questions économiques sont appliquées de manière suffisamment transparente et rapide, et si les droits concernant la propriété privée sont protégés par la justice.
Toujours selon l’étude de l’Institut Fraser, citée par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, le Liban est arrivé à égalité avec la Mauritanie, mais derrière l’Égypte et après la Syrie en matière de libertés dans le commerce international, catégorie évaluant la capacité des entreprises et des individuels à échanger librement avec le reste du monde.
Par ailleurs, le Liban est arrivé à égalité avec l’Arabie saoudite, mais derrière le sultanat d’Oman et devant la Jordanie en termes de réglementation des crédits, du travail et des entreprises. Cette catégorie évalue jusqu’à quelle mesure la réglementation entrave la création d’entreprises, la libre circulation des travailleurs et la facilité à obtenir un crédit dans un pays donné.
Rappelons que l’Institut Fraser est une organisation indépendante canadienne dont la mission est d’étudier et de mesurer l’impact de la compétitivité des marchés et de l’intervention des États sur le bien-être des individus dans les sociétés. L’étude de cette année est basée sur des chiffres de la fin de 2009, tandis que celle de 2010 était basée sur des éléments datant de 2008.
Selon un rapport annuel de l’Institut Fraser sur les libertés économiques dans le monde arabe, le Liban s’est hissé à la 5e place parmi 17 pays arabes inclus dans l’étude, tandis que ce dernier était classé à la 6e position en 2011 et à la 7e en 2010. L’indice utilisé par l’institut mesure le degré de liberté dans une économie en se basant sur 18 variables divisées en cinq...

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