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Proxénétisme: le pourvoyeur d'un fils Kadhafi condamné à 8 ans de prison

Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné mardi Elie Nahas, un Libanais en fuite, à huit ans de prison pour avoir dirigé un réseau de prostitution de luxe sur la Côte d'Azur, qui fournissait des jeunes femmes à des princes arabes et à un fils défunt de Kadhafi.

Une condamnation conforme aux réquisitions du procureur Damien Martinelli qui avait dressé le portrait d'"un businessman de la prostitution".

Outre la prison, M. Nahas, réfugié au Liban, a été condamné à 50.000 euros d'amende (le procureur avait réclamé 200.OOO EUR) et s'est vu interdire définitivement le territoire français.

L'homme d'affaire libanais, qui officiellement dirigeait une agence de mannequins avec des succursales à Beyrouth, Caracas, Dubaï et New York, se disait "l'homme à tout faire de Moatassem Kadhafi".

Les enquêteurs de l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains avaient démantelé ce réseau en 2007 durant le Festival de Cannes. Une cinquantaine de prostituées exerçant sur la Côte d'Azur, notamment sur la Croisette durant la quinzaine cinématographique et la saison estivale, ont été identifiées dans la procédure, dont une reine de beauté libanaise, et des mannequins ou des prostituées de nationalités libanaise, vénézuélienne, américaine ou française.

Le procès prévu initialement jusqu'à jeudi s'est achevé dès mardi en l'absence de quatre des sept prévenus.

M. Nahas devra en outre payer solidairement, avec deux autres Libanais et un Vénézuélien impliqués comme intermédiaires dans ce dossier et condamnés à des peines de trois à six ans de prison, 40.000 euros à l'association Equipes d'action contre le proxénétisme, une branche du Secours catholique partie civile à ce procès.
Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné mardi Elie Nahas, un Libanais en fuite, à huit ans de prison pour avoir dirigé un réseau de prostitution de luxe sur la Côte d'Azur, qui fournissait des jeunes femmes à des princes arabes et à un fils défunt de Kadhafi.Une condamnation conforme aux réquisitions du procureur Damien Martinelli qui avait dressé le portrait d'"un businessman...