Le chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, a adressé hier un message aux Libanais dans lequel il a considéré le général Wissam el-Hassan comme étant « le martyr de tout le Liban » et mis en garde contre « toute tentative d’exploiter son martyre politiquement ».
Le général Aoun a commencé par souligner la nécessité, pour le gouvernement, de s’occuper des victimes d’Achrafieh, appelant le Haut Comité de secours à réagir sans tarder pour répondre à leurs besoins et précisant qu’il suit personnellement ce dossier.
Après avoir indiqué que toute « personne qui tombe dans le champ d’honneur et notamment les militaires et les agents des FSI sont les martyrs du Liban », il a mis en garde contre toute tentative de « s’approprier un martyr par une famille ou un parti et d’exploiter politiquement son décès ». « Nous considérons le général el-Hassan et tous ceux qui sont tombés dans l’incident qui a semé la terreur à Achrafieh comme les martyrs du Liban et nous nous associons à l’hommage qui leur est fait », a-t-il ajouté.
Le chef du CPL a dénoncé « une exploitation du martyre (du général el-Hassan) à des fins politiques ». « Le recours à la violence sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de la fermeture des routes, des défis médiatiques et des déclarations provocatrices, porte préjudice à ses auteurs en premier, facilite la mission des fauteurs de troubles et divise les Libanais », a ajouté le général Aoun avant de poursuivre : « Nous ne voulons pas passer d’un crime à l’encontre de tous les Libanais à un conflit interlibanais et à des dissensions communautaires. Nous ne permettrons pas à ces abus de se développer et d’entraîner des réactions parce que certains essaient de s’approprier ce crime collectif et de l’utiliser dans une bataille politique, alors qu’il a touché l’ensemble des Libanais. »
Tout en estimant que « le sentiment de colère est très normal dans ce genre de situation », M. Aoun a mis en garde contre « des actes subversifs et des agressions qui peuvent avoir des répercussions très graves échappant au contrôle des responsables du pays ».
Le général Aoun a commencé par souligner la nécessité, pour le gouvernement, de s’occuper des...
Paroles saintes! On peut simplement mesurer, Mon.. que dis-je, notre Général, la justesse de vos paroles en fonction de la dureté des termes utilisés ici à votre égard. Nous sommes très très très nombreux à vous aimer réellement pour ce que vous avez été et ce que vous êtes encore à ce jour; C'est à dire un homme intègre, intelligent, de grande culture, de grands principes et de grandes valeurs! :o))
17 h 44, le 23 octobre 2012