« Nous voulons remédier au manque de connaissance des gens en matière de handicap, pour faire comprendre à toute la société que la personne handicapée est une personne comme une autre », lance Michèle Asmar, présidente de l’association Include.
Aujourd’hui, elle présentera Ana, une pièce de théâtre de Joe Kodeih, à l’amphithéâtre Pierre Y. Aboukhater, au campus des sciences humaines de Université Saint-Joseph, rue de Damas.
Le rôle principal sera joué par Betty Taoutel, la marraine de l’association. Les fonds recueillis serviront à subventionner les futurs projets d’Include. Car Include est une toute jeune association, née de la volonté de parents travaillant dans le secteur de la santé, et dont les enfants sont victimes de problèmes physiques, d’audition, ou d’apprentissage. Elle a pour objectif l’inclusion dans la société des personnes souffrant de handicaps. « Il y a déjà beaucoup de collectifs qui travaillent sur cette thématique au Liban. Nous voulons compléter ce qui existe déjà, donc nous avons décidé de concentrer nos efforts sur le travail de sensibilisation. Et en particulier dans les écoles et les universités. Car si l’on n’est pas capable d’inclure les personnes aux besoins spécifiques dans les écoles, cela veut dire qu’elles seront exclues de la société ensuite », explique Michèle Asmar.
Après la pièce de théâtre, et à l’occasion de la Journée internationale du handicap, le 3 décembre, Include a prévu d’organiser diverses actions dans les facultés de Beyrouth. Mais l’objectif à long terme, poursuit Michèle Asmar, c’est la création « d’un réseau de soutien aux parents et aux enseignants ». Selon elle, l’intégration réussie d’un enfant handicapé dans une classe est « aussi bénéfique pour lui que pour les enfants qui n’ont pas de problème ». « Grâce à cela, ces jeunes qui vont construire la société de demain apprennent l’ouverture et la tolérance », précise-t-elle.

« Ana », lundi 15 octobre à 20h30, Université Saint-Joseph, rue de Damas, campus des sciences humaines, amphithéâtre Pierre Y. Aboukhater.