"L'avion transportait une cargaison qu'un fournisseur russe légal était en train de livrer de manière légale à un client légal", a déclaré M. Lavrov sur la chaîne de télévision russe NTV, précisant qu'il s'agissait de "matériel technique électrique pour des stations radar".
"C'est un équipement à double usage(ndlr: civil et militaire), mais qui n'est interdit par aucune convention internationale", a indiqué M. Lavrov.
"Il n'y avait et il ne pouvait y avoir aucune arme à bord de cet avion", a-t-il souligné.
Le quotidien russe Kommersant avait affirmé vendredi que l'avion de la compagnie Syrian Air intercepté mercredi soir au dessus de la Turquie, transportait des éléments de radar russes pour des batteries antiaériennes syriennes.
Mais les équipements transportés par cet avion ne nécessitaient ni autorisation spéciale ni contrôle douanier et ne présentaient aucun risque pour les membres d'équipage ou l'appareil lui-même, a affirmé ce journal en citant des sources au sein de l'industrie d'exportation d'armes russes.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait cependant assuré jeudi que cet avion transportait des "munitions" et du matériel militaire à destination du ministère syrien de la Défense.
A la suite de cet incident, le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé avoir demandé à Ankara des explications sur l'interception de l'avion syrien et accusé la Turquie d'avoir "mis en danger les passagers" russes qui s'y trouvaient.
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