Selon un sondage du quotidien Haaretz, la majorité actuelle, composée du Likoud, le parti de M. Netanyahu, ainsi que de formations ultranationalistes et religieuses, obtiendrait 68 des 120 sièges de la Knesset (Parlement). Les partis centristes, de gauche et arabes d'opposition ne remporteraient que 52 sièges.
Un autre sondage publié par le quotidien Maariv accorde également un avantage à la coalition actuelle de M. Netanyahu, créditée de 66 sièges.
Un responsable israélien a indiqué à l'AFP que dans des documents distribués en vue d'une discussion ministérielle dimanche, M. Netanyahu a proposé la date du 22 janvier pour le scrutin. "Il y a une proposition de dissoudre la Knesset et de tenir les élections à cette date", a déclaré ce responsable.
Il appartient à la Knesset de ratifier la date de sa dissolution, lors d'un vote attendu la semaine prochaine.
Autre motif de satisfaction pour le Premier ministre, sa cote de popularité, qui avait chuté ces derniers mois, s'est redressée avec 45% de satisfaits, soit 15% de plus que lors d'un sondage réalisé il y a deux semaines. La part des mécontents a reculé de 8 points durant cette période, pour s'établir également à 45%, selon le sondage du Haaretz.
Toujours selon ce sondage, Tzipi Livni, une ancienne dirigeante du parti centriste d'opposition Kadima, est la mieux placée comme alternative à M. Netanyahu.
Mme Livni recueille la faveur de 28% des Israéliens, devant Ehud Olmert (24%), un ancien Premier ministre qui hésite encore à se présenter, tandis que Shelly Yachimovich, la dirigeante du parti travailliste, arrive en troisième position avec 17%, devant Shaul Mofaz, le dirigeant actuel de Kadima (16%) et le ministre de la Défense Ehud Barak (15%).
M. Netanyahu a annoncé mardi des élections anticipées entre la fin janvier et la mi-février, alors que la législature s'achève en principe en octobre 2013, affirmant qu'il n'était pas en mesure de faire adopter par sa majorité actuelle un projet de budget d'austérité pour 2013.
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