"La situation a atteint un stade inacceptable, il est insupportable que la population continue à souffrir de cette manière. C'est pourquoi j'ai fait comprendre au gouvernement syrien qu'il doit immédiatement déclarer un cessez-le-feu unilatéral", a déclaré M. Ban, ajoutant que la "réaction" de Damas avait été de "savoir ce qui va se passer ensuite".
"J'exhorte les forces d'opposition à accepter ce cessez-le-feu unilatéral, si et lorsque le gouvernement syrien l'annonce", a poursuivi le secrétaire général de l'ONU, ajoutant discuter de cette question avec "les Etats clés du Conseil de sécurité et les Etats de la région".
"J'exhorte à nouveau les pays qui fournissent des armes aux deux parties d'arrêter d'envoyer ce matériel militaire. Une militarisation accrue ne fera que mettre le peuple syrien dans une situation plus difficile, la seule solution est une résolution politique par un dialogue politique", a martelé M. Ban.
L'émissaire international Lakhdar Brahimi doit se rendre prochainement dans la région.
De son côté le président français a évoqué la tension croissante entre la Syrie et la Turquie, où des civils ont été tués par des obus tirés depuis la Syrie, entraînant des ripostes d'Ankara.
"Si elle (l'escalade) a été évitée, c'est parce que la Turquie a fait preuve de réserve, mais pour combien de temps ?", s'est interrogé M. Hollande.
"Il faut refaire des sanctions afin que le régime cède" en Syrie, a estimé le président français. Parmi les idées étudiées par la communauté internationale, il a également évoqué la "proposition" turque d'une période de transition en Syrie dirigée par l'actuel vice-président syrien Farouk al-Chareh, qui remplacerait le président Bachar al-Assad.
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