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Liban

Participation du Hezb aux combats en Syrie : le 14 Mars dénonce le leurre de la « politique de dissociation »

Plusieurs voix se sont élevées hier dans les rangs de l’opposition pour critiquer l’implication du Hezbollah dans les combats en Syrie au côté du régime Assad, à la suite de l’inhumation mardi à Buday, dans la Békaa, de l’un des responsables militaires du parti, Ali Hussein Nassif, connu sous le nom d’Abou Abbas. Un chef des révolutionnaires syriens de la province de Homs, Abou Moayad, avait en effet déclaré à l’AFP par téléphone que « le commandant Abou Abbas et deux de ses hommes avaient été tués par une mine artisanale près de Qoussair », tandis que l’un des sites du Hezbollah, moqawama.org, avait indiqué que le milicien était « mort en faisant son devoir de jihadiste », sans préciser comment, où et quand il avait été tué.
À la lumière de ce développement, le député Mohammad Kabbara a adressé une question hier au gouvernement sur l’implication du Hezbollah dans les combats en Syrie.
« La mort de combattants du parti des armes, emmenés par le dénommé Ali Hussein Nassif à Qoussair, révèle ce que nous savions concernant l’implication du parti dans les attaques menées par le régime syrien contre son peuple. Ce que nous révèle la mort de Nassif – dont le parti dit qu’il est tombé en accomplissant son devoir de jihadiste – oblige le gouvernement Mikati de clarifier à l’ensemble du peuple libanais sa position au sujet de cette ingérence flagrante dans les affaires syriennes, en territoire syrien. Surtout que ce gouvernement se cache tous les jours sous le slogan édifiant de la politique de dissociation des développements syriens et nous donne des leçons concernant la nécessité d’empêcher les répercussions de la violence syrienne sur le Liban », a affirmé M. Kabbara.
« Le gouvernement Mikati ne voit-il pas que l’implication de sa composante essentielle, en l’occurrence le parti des armes, dans le meurtre du peuple syrien sous le slogan religieux du jihad va à l’encontre de la politique de dissociation ? Ne voit-il pas le danger de l’annonce par le parti des armes selon laquelle Nassif menait le jihad contre le peuple syrien lorsqu’il a été tué ? Cela n’ouvre-t-il pas la voie à un contre-jihad en sens inverse, ce qui pourrait plonger la Syrie et le Liban dans une guerre dévastatrice entre les deux camps jihadistes (...) ?
Le gouvernement Mikati doit clarifier au peuple libanais sa position concernant ce virage dangereux des positions de son sayyed (maître) jihadiste concernant la bataille en cours en Syrie. Nous allons adresser une question au gouvernement si ce dernier ne condamne pas rapidement l’implication de son parti principal dans un aventurisme dangereux qui pourrait mener le pays au chaos », a ajouté M. Kabbara.
Le député Fady Karam (Forces libanaises) a estimé de son côté qu’il n’y a rien de nouveau dans ces informations. « Cela fait un an que nous demandons au Hezbollah de ne pas poursuivre son aventure. L’ingérence pour réprimer le peuple syrien est un crime », a-t-il dit. « Le Premier ministre Nagib Mikati nous a tarabustés avec sa politique de dissociation, qui lui a valu un sursis. Il semble que ce ne soit que des paroles vaines. Le Hezbollah a sa politique privée, qui n’est pas liée au gouvernement », a poursuivi M. Karam. Et d’ajouter : « Que vient faire le jihad dans l’implication de combattants du Hezbollah dans des tueries contre le peuple syrien ? Cela est injustifiable. Le Hezbollah est en train de soutenir le terrorisme et de tuer le peuple syrien. Il doit revoir ses positions. »
Même réaction du côté du député Élie Marouni (Kataëb), selon qui « tout cela est déjà bien connu ». « Il y a quelques mois, la dépouille mortelle d’un jeune homme est arrivée dans la région de Karak à Zahlé. Il se battait en Syrie. Le corps a reçu l’accueil réservé aux martyrs. Nous savons tous quelle est l’étendue des relations entre le régime syrien et le Hezbollah, ainsi que les liens militaires qui prévalent entre eux. Ils donnent des leçons de vertu en nous bombardant d’accusations, alors qu’ils sont plongés dans l’antidissociation et le soutien du régime syrien qui massacre son peuple », a ajouté M. Marouni.
Plusieurs voix se sont élevées hier dans les rangs de l’opposition pour critiquer l’implication du Hezbollah dans les combats en Syrie au côté du régime Assad, à la suite de l’inhumation mardi à Buday, dans la Békaa, de l’un des responsables militaires du parti, Ali Hussein Nassif, connu sous le nom d’Abou Abbas. Un chef des révolutionnaires syriens de la province de Homs, Abou...
commentaires (3)

et les salafistes libanais qui sont en Syrie ? c'est quoi ? avec l'accord tacite d'un certain groupe libanais ! qui parle souvent de souveraineté mais s'occupe de se qui se passe en Syrie, et parle à la place des chrétiens syriens, et leur disent de quel côté ils doivent être, sinon ils pourraient leur arrivé .........................

Talaat Dominique

05 h 40, le 04 octobre 2012

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Commentaires (3)

  • et les salafistes libanais qui sont en Syrie ? c'est quoi ? avec l'accord tacite d'un certain groupe libanais ! qui parle souvent de souveraineté mais s'occupe de se qui se passe en Syrie, et parle à la place des chrétiens syriens, et leur disent de quel côté ils doivent être, sinon ils pourraient leur arrivé .........................

    Talaat Dominique

    05 h 40, le 04 octobre 2012

  • Juste pour la forme, Le Jihad est le revers de la medaille d'une croisade. Les deux sont faites pour des raisons religieuses. Si cet energumene (Que Dieu ai son ame quand meme) est mort "effectuant son devoir de Jihadiste" le Hezbollah nous annonce officiellement qu'il est en guerre de religion. Contre qui? Contre la branche sunnite de l'Islam ou contre les Chretiens de Syrie?

    Pierre Hadjigeorgiou

    04 h 05, le 04 octobre 2012

  • Un encouragement fervent est adressé au hezbollah , pour envoyer tous les combattants disponibles en Syrie pour faire la guerre allah tyranie et sauver la liberté de penser et le Liban.....

    M.V.

    03 h 28, le 04 octobre 2012

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