Les ambassadeurs de pays membres de l'Otan, dont la Turquie est membre, vont se réunir en urgence dans les heures qui viennent pour évoquer la situation créée par cet incident, a ajouté M. Erdogan dans un communiqué.
"Cette attaque a fait l'objet d'une riposte immédiate de nos forces armées (...) qui ont bombardé le long de la frontière des cibles identifiées par radar", a déclaré M. Erdogan dans un communiqué.
"La Turquie ne laisserait jamais impunies de telles provocations du régime syrien, qui menacent notre sécurité nationale, dans le respect du droit international et de ses règles d'intervention", a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement turc a aussi annoncé que son ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu s'était entretenu avec le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen et qu'"il a été décidé que l'Otan réunirait son conseil très prochainement".
Dans l'après-midi, plusieurs obus tirés depuis le territoire syrien ont frappé la localité frontalière turque d'Akçakale, tuant cinq civils et en blessant une dizaine d'autres, selon un dernier bilan rendu public par le gouverneur de la province de Sanliourfa, Celalettin Guvenc.
Cet incident est le plus grave entre la Turquie et la Syrie depuis que la défense anti-aérienne syrienne a abattu en juin un avion militaire turc.
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