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Moyen Orient et Monde - Nucléaire

Ahmadinejad se plaint : L’Occident nous livre une guerre économique

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé hier que son pays ne reculerait pas sur son programme nucléaire malgré les sanctions et la « guerre » économique menée par l’Occident. « L’ennemi a imposé des sanctions (...) contre les ventes de pétrole. Or, une grande partie des devises proviennent du pétrole. Pire encore (l’ennemi a imposé) des sanctions contre les échanges bancaires pour que, si on vend du pétrole, on ne puisse pas rapatrier l’argent », a ainsi déclaré M. Ahmadinejad lors d’une conférence de presse à Téhéran retransmise par la télévision d’État. « C’est une guerre cachée et lourde à l’échelle de la planète. Si certains pensent qu’ils peuvent faire pression sur l’Iran, ils se trompent (...) Nous ne sommes pas un peuple qui reculera sur la question nucléaire », a-t-il insisté.
La porte-parole du département américain d’État, Victoria Nuland, avait estimé lundi que la chute historique de la monnaie iranienne, qui a perdu un tiers de sa valeur face au dollar en une semaine et 80 % en un an, montrait le « succès » des sanctions internationales imposées à l’Iran. « Nos amis à la Banque centrale (...) trouvent des moyens (pour contourner les sanctions). C’est une bataille. Ils (les Occidentaux) ont réussi à faire baisser un peu nos ventes de pétrole, mais nous allons le compenser. L’ennemi croit pouvoir casser la résistance du peuple iranien, mais il se trompe », a ajouté M. Ahmadinejad.
Le rial a touché hier un nouveau plus bas historique face au dollar, selon des sites spécialisés et des agents de change. « Il n’y a aucune raison économique pour ces fluctuations. L’ennemi a lancé une pierre sur notre chemin, il faut (...) la lui renvoyer », a en outre déclaré le président iranien, ajoutant : « Nous avons des réserves de change en quantité nécessaire pour le pays. C’est une guerre psychologique (...) Tout le monde doit aider le gouvernement. Les sanctions visent le peuple. Ils (les Occidentaux) mentent lorsqu’ils disent qu’elles constituent des pressions contre le gouvernement. »

Inquiétudes
Hier, le numéro deux du gouvernement israélien, Moshé Yaalon, a affirmé que les sanctions internationales, malgré leurs effets, n’avaient pas détourné Téhéran de son programme nucléaire qui a, selon l’État hébreu et de nombreux pays occidentaux, des visées militaires. « Il y a l’horloge des sanctions, et celle du programme nucléaire iranien qui se rapproche de plus en plus de la ligne rouge au-delà de laquelle Téhéran pourra produire l’arme atomique. Nous pensons qu’il faut exercer des sanctions aggravées, économiques, politiques ou autres contre l’Iran et se réserver l’option militaire. Mais le fait est que la diplomatie ne fonctionne pas et que les sanctions n’ont pas l’effet escompté puisque l’Iran poursuit son programme nucléaire », a-t-il insisté.
Le président Ahmadinejad, dont le pays dément catégoriquement chercher à obtenir l’arme atomique, s’est dit « pas très inquiet » des menaces israéliennes de frappes militaires contre les installations nucléaires iraniennes.
Sur un autre plan, le Haut-Commissariat de l’ONU aux Droits de l’homme a fait part hier de sa profonde inquiétude après l’arrestation en Iran d’un certain nombre de militants des droits de l’homme, des politiciens, des journalistes et des avocats au cours des deux dernières semaines.
Enfin, une quinzaine d’Iraniennes ont manifesté hier matin devant l’ambassade de France à Téhéran, cassant les vitres d’une guérite de la police iranienne devant l’entrée de la représentation diplomatique. Toutes les manifestantes, qui avaient lancé ces pierres, ont été arrêtées par la police, arrivée sur place 45 minutes après le début de la manifestation surprise. Selon l’agence Fars, des étudiants ont organisé cette manifestation pour protester « contre les insultes au prophète Mohammad ».
(Source : AFP)
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé hier que son pays ne reculerait pas sur son programme nucléaire malgré les sanctions et la « guerre » économique menée par l’Occident. « L’ennemi a imposé des sanctions (...) contre les ventes de pétrole. Or, une grande partie des devises proviennent du pétrole. Pire encore (l’ennemi a imposé) des sanctions contre les...
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