« La volonté de la France est que le Liban soit protégé du conflit syrien », a indiqué hier le président François Hollande, qui s’est adressé à la presse après son premier discours à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU. Faisant référence à l’intervention de l’Iran dans le conflit syrien, le président français a laissé entendre que la France a « tous les éléments qui prouvent que l’Iran intervient par les moyens matériels, par les moyens humains en Syrie. C’est inacceptable », a-t-il dit.
M. Hollande a aussitôt indiqué qu’il allait « voir le Premier ministre libanais pour lui faire part de la volonté de la France de voir le Liban protégé du conflit syrien. Parce qu’il peut y avoir des intérêts de la part du régime syrien de déstabiliser le Liban ». Pour l’instant, cela n’a pas été le cas, a-t-il dit. « Les Libanais ont su se prémunir. » « Donc je soutiendrai tous les efforts du président libanais, du Premier ministre libanais, y compris ceux de l’opposition, pour que l’unité libanaise soit préservée », a-t-il assuré.

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