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Sport - Football

Paris SG, le rouleau compresseur est lancé

Zlatan Ibrahimovic n’en finit plus d’impressionner. Son élégance, son efficacité et son aura illuminent déjà la L1. Avec sept buts marqués en cinq matches de L1, il n’a eu aucun mal à s’adapter et poser sa patte sur ce PSG. Un peu trop peut-être. Le Suédois a marqué 70 % des buts du PSG en L1 et il a en plus donné une passe décisive ce week-end à Jérémy Menez. Il ne faudra pas tomber dans une trop grande Ibra dépendance...

On ne sait pas encore si la machine tourne à plein régime mais ça semble bien parti. Les atermoiements du début de saison – trois nuls – sont en tout cas passés. La semaine dernière, Paris s’est déjà mis en mode rouleau compresseur. Contre le Dynamo Kiev (4-1) et à Bastia (0-4), on a vu un PSG séduisant, tout en maîtrise et doté d’un réalisme redoutable. Critiqué pour le fond de jeu inexistant de son équipe après les premières sorties, Carlo Ancelotti n’a pas mis longtemps pour trouver la formule avec ses recrues stars. Pour les mettre dans les bonnes conditions et équilibrer le tout.
Si Ezequiel Lavezzi n’est pas encore flamboyant, Zlatan Ibrahimovic est déjà le leader attendu. Marco Verratti est devenu un chaînon presque indispensable de l’entrejeu. Et Thiago Silva ne semble pas connaître de soucis d’intégration. Du coup, le PSG affiche de belles promesses. Ce PSG version qatarie reste sur quatre victoires consécutives toutes compétitions confondues, pointe à la troisième place du championnat et engrange de la confiance. Si Paris compte six points de retard sur l’OM, la « machine de guerre » comme l’a surnommée Jérôme Rothen semble lancée.

Un effectif pléthorique
Nicolas Douchez, Alex, Christophe Jallet, Mathieu Bodmer, Javier Pastore et Kevin Gameiro ! Voilà le banc du PSG face à Bastia samedi dernier. Quatre internationaux, que des titulaires en puissance s’ils jouaient dans une autre équipe de L1. Et encore, Ezequiel Lavezzi et Thiago Motta étaient blessés. Guillaume Hoarau, Adrien Rabiot ou encore Mohamed Sissoko n’ont eux pas été retenus. En L1, cela fait bien longtemps que l’on n’avait pas vu un groupe aussi riche. Habitué à gérer les effectifs pléthoriques, Carlo Ancelotti possède un groupe aussi talentueux que fourni et va pouvoir faire jouer la concurrence. L’entraîneur italien, qui va devoir gérer les egos, peut en plus compter dans son effectif sur des joueurs de classe internationale avec Ibra ou encore Thiago Silva. Des éléments capables de faire basculer un match. En L1, ils sont rares.

Attention au péché d’orgueil
« Qui peut battre Paris aujourd’hui ? Paris peut-être ! » La déclaration de Mamadou Sakho est sur le ton de l’humour. Le risque de prendre certains matches à la légère est cependant bien présent. Avec leur effectif surdimensionné par la L1, les Parisiens, donnés champions avant l’heure par la plupart des pronostiqueurs, doivent se méfier de ne pas tomber dans la facilité sur certains matches. Mais Carlo Ancelotti, Ibra ou encore Thiago Motta et Thiago Silva, qui savent comment gagner, sont là pour montrer le chemin à suivre et veiller au grain.
On ne sait pas encore si la machine tourne à plein régime mais ça semble bien parti. Les atermoiements du début de saison – trois nuls – sont en tout cas passés. La semaine dernière, Paris s’est déjà mis en mode rouleau compresseur. Contre le Dynamo Kiev (4-1) et à Bastia (0-4), on a vu un PSG séduisant, tout en maîtrise et doté d’un réalisme redoutable. Critiqué pour le...
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