Quelque 400 représentants des Tibétains en exil dans le monde entier se réunissent pour la première fois depuis 2008 pour redéfinir leur stratégie face à l’administration chinoise après la recrudescence d’immolations de membres de leur communauté et dans la perspective de changements politiques à Pékin. Selon le gouvernement tibétain en exil, 51 personnes se sont immolées lors des trois dernières années et 41 d’entre elles ont succombé à leurs brûlures. « La question est comment et de quelle manière nous, peuple tibétain vivant en exil, pouvons répondre à la situation tragique au Tibet aujourd’hui », a déclaré M. Tsering. Pour Dorjee Tseten, un représentant du mouvement des Étudiants pour un Tibet libre, il est urgent de répondre à la souffrance des Tibétains.
Selon Norbu Dhargay, un ancien membre du Parlement en exil qui vit à Boston, aux États-Unis, le principe de non-violence prôné par le dalaï-lama devrait être maintenu, mais les militants de la cause tibétaine devraient être plus combatifs.