Les mesures sécuritaires traditionnelles sont mises en place autour du Palais de Verre pour l’ouverture de la 67e session de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU, prévue le 25 septembre. Ce débat se déroulera cette année sous la présidence de l’ancien ministre serbe des Affaires étrangères, Vuc Jeremic, en présence de 123 leaders planétaires dont certains se trouvent pour la première fois dans cette arène internationale.
Reflet du temps « tumultueux de crise et de transition dans lequel nous vivons », cette session, qui s’ouvre sur un « sentiment printanier » et dans un climat d’intolérance, est placée sous le signe du règlement pacifique des différends. « La détérioration de la situation en Syrie sera avant tout dans nos esprits », a indiqué le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lors de sa conférence de presse pour le lancement de cette session.
À ce sujet, notons que le représentant spécial conjoint Lakhdar Brahimi, qui continue sa diplomatie pour lancer un processus de transition syrien, est arrivé hier à New York. Il a eu aussitôt un entretien avec Ban Ki-moon. Le représentant spécial conjoint a informé ce dernier de « son récent voyage dans la région, y compris Damas. » Le secrétaire général et M. Brahimi ont également discuté de « l’importance de la présence de leaders mondiaux à l’ONU dans les prochains jours, une occasion d’encourager un soutien accru pour faire face à la grave crise humanitaire en Syrie et son impact sur les pays voisins ». M. Brahimi informera ce matin le Conseil de sécurité, a souligné le communiqué émanant du centre d’information du secrétaire général. Une autre réunion du Conseil au niveau ministériel sur le Moyen-Orient aura lieu mercredi en présence du ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, dont le pays assure la présidence du Conseil. Sans oublier qu’une réunion des « Amis de la Syrie » est prévue vendredi à New York.
« Possibilité » de rencontres avec Clinton et Lavrov
Le Premier ministre Nagib Mikati et son épouse May sont arrivés à Manhattan accompagnés d’une délégation composée notamment du ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, de son conseiller Joe Issa el-Khoury et de son chef de cabinet, Moustapha Adib, à laquelle se sont joints le représentant permanent du Liban auprès de l’ONU, Nawaf Salam, et l’ambassadeur du Liban à Washington, Antoine Chédid. Le Premier ministre prononcera le mot du Liban, jeudi après-midi, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU.
Peaufiné avec doigté par la mission du Liban à l’ONU, l’emploi du temps de la délégation libanaise à New York est bien chargé. Lors de leur séjour new-yorkais, M. et Mme Mikati prendront part ce soir à la réception offerte par le président américain Barack Obama en l’honneur des chefs d’État et de gouvernement, et des ministres. Ils se rendront ensuite au dîner organisé par l’ambassadeur Nawaf Salam et son épouse « en l’honneur de la délégation libanaise ». Le mardi 25, jour de l’ouverture de la session, le Premier ministre et son épouse sont conviés au petit déjeuner donné par Ban Ki-moon et son épouse Yoo Soon-taek. M. Mikati prendra part ensuite au déjeuner traditionnel donné par le secrétaire général en l’honneur des tous les leaders.
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a également un calendrier bien chargé. Il présidera le 26 septembre la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères. Il participera aussi aux réunions ministérielles de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) sur la Palestine, à la réunion de coordination annuelle des ministres des Affaires étrangères de l’OCI, à celle du Groupe des 77 et à la réunion consacrée à l’Alliance des civilisations – ONU (Unaoc).
Quant à Mme May Mikati, elle est conviée par l’épouse du secrétaire général de l’ONU à une visite de la Morgan Library avec les épouses d’autres chefs d’État, qui sera suivie d’un thé à la résidence de Mme Yoo Soon-taek. Le déjeuner qui devait avoir lieu à l’invitation de Mme Amine Erdogan a été annulé du fait de l’annulation de la visite à New York du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.
Forum international, le débat général de l’Assemblée générale est l’occasion de discussions bilatérales et multilatérales. C’est dans ce contexte que le Premier ministre libanais rencontrera demain le nouveau président français François Hollande. Il sera reçu jeudi par le secrétaire général de l’ONU. Des entretiens sont aussi prévus avec le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil el-Arabi et avec le nouveau président égyptien, Mohammad Morsi, qui assiste pour la première fois à ce genre de débat. « Il est fort probable que M. Mikati rencontre aussi la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, et le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov », a indiqué à L’Orient-Le Jour une source diplomatique onusienne.
Lancement du Centre de la presse francophone
Sous la présidence du Liban – pour la première fois depuis 1958 –, l’Assemblée générale convoquera aujourd’hui une réunion de haut niveau sur l’état de droit aux niveaux national et international, l’occasion pour les États membres, les organisations non gouvernementales et la société civile de travailler à une meilleure application de ce principe. Parmi les questions inscrites à l’ordre du jour de cette 67e session de l’Assemblée générale, on note notamment les objectifs du millénaire pour le développement, les changements climatiques et le développement durable, la sécurité alimentaire, le rôle de la médiation dans le règlement pacifique des conflits, le désarmement, la réforme de l’ONU, y compris la réforme du Conseil de sécurité, la revitalisation des travaux de l’Assemblée générale et la réaffirmation du rôle central de l’organisation dans la gouvernance mondiale. L’Assemblée passera aussi en revue les textes issus de la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20).
La francophonie fait aussi peau neuve. C’est à l’occasion de l’ouverture de ce débat de haut niveau que le président du groupe des ambassadeurs francophones, le représentant permanent du Gabon auprès des Nations unies, et le représentant permanent de l’Organisation internationale de la francophonie auprès des Nations unies procéderont au lancement des activités du Centre de la presse francophone de New York, une structure créée pour accompagner la presse francophone, accueillir des personnalités avec le français en partage. La conférence de presse qui se tiendra aujourd’hui portera notamment sur le 14e sommet de la francophonie qui se tiendra à Kinshasa du 12 au 14 octobre prochain et sur cette 67e session.
Formée des 193 États membres des Nations unies, l’Assemblée générale offre un forum multilatéral de discussion unique sur l’éventail des questions internationales abordées dans la Charte. Elle tient chaque année une session ordinaire intensive de septembre à décembre, qui peut au besoin se prolonger au-delà de cette période.
Reflet du temps « tumultueux de crise et de transition dans lequel nous vivons », cette session, qui s’ouvre sur un « sentiment printanier » et dans un climat d’intolérance, est placée sous le signe du règlement pacifique des différends. « La détérioration de la situation en Syrie sera avant tout dans nos esprits », a indiqué le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lors de sa conférence de presse pour le lancement de cette session.
À ce sujet, notons que le représentant spécial conjoint Lakhdar Brahimi, qui continue sa diplomatie pour lancer un processus de transition syrien, est arrivé hier à New York. Il a eu aussitôt un entretien avec Ban Ki-moon. Le représentant spécial conjoint a informé ce dernier de « son récent voyage dans la région, y compris Damas. » Le secrétaire général et M. Brahimi ont également discuté de « l’importance de la présence de leaders mondiaux à l’ONU dans les prochains jours, une occasion d’encourager un soutien accru pour faire face à la grave crise humanitaire en Syrie et son impact sur les pays voisins ». M. Brahimi informera ce matin le Conseil de sécurité, a souligné le communiqué émanant du centre d’information du secrétaire général. Une autre réunion du Conseil au niveau ministériel sur le Moyen-Orient aura lieu mercredi en présence du ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, dont le pays assure la présidence du Conseil. Sans oublier qu’une réunion des « Amis de la Syrie » est prévue vendredi à New York.
« Possibilité » de rencontres avec Clinton et Lavrov
Le Premier ministre Nagib Mikati et son épouse May sont arrivés à Manhattan accompagnés d’une délégation composée notamment du ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, de son conseiller Joe Issa el-Khoury et de son chef de cabinet, Moustapha Adib, à laquelle se sont joints le représentant permanent du Liban auprès de l’ONU, Nawaf Salam, et l’ambassadeur du Liban à Washington, Antoine Chédid. Le Premier ministre prononcera le mot du Liban, jeudi après-midi, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU.
Peaufiné avec doigté par la mission du Liban à l’ONU, l’emploi du temps de la délégation libanaise à New York est bien chargé. Lors de leur séjour new-yorkais, M. et Mme Mikati prendront part ce soir à la réception offerte par le président américain Barack Obama en l’honneur des chefs d’État et de gouvernement, et des ministres. Ils se rendront ensuite au dîner organisé par l’ambassadeur Nawaf Salam et son épouse « en l’honneur de la délégation libanaise ». Le mardi 25, jour de l’ouverture de la session, le Premier ministre et son épouse sont conviés au petit déjeuner donné par Ban Ki-moon et son épouse Yoo Soon-taek. M. Mikati prendra part ensuite au déjeuner traditionnel donné par le secrétaire général en l’honneur des tous les leaders.
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a également un calendrier bien chargé. Il présidera le 26 septembre la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères. Il participera aussi aux réunions ministérielles de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) sur la Palestine, à la réunion de coordination annuelle des ministres des Affaires étrangères de l’OCI, à celle du Groupe des 77 et à la réunion consacrée à l’Alliance des civilisations – ONU (Unaoc).
Quant à Mme May Mikati, elle est conviée par l’épouse du secrétaire général de l’ONU à une visite de la Morgan Library avec les épouses d’autres chefs d’État, qui sera suivie d’un thé à la résidence de Mme Yoo Soon-taek. Le déjeuner qui devait avoir lieu à l’invitation de Mme Amine Erdogan a été annulé du fait de l’annulation de la visite à New York du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.
Forum international, le débat général de l’Assemblée générale est l’occasion de discussions bilatérales et multilatérales. C’est dans ce contexte que le Premier ministre libanais rencontrera demain le nouveau président français François Hollande. Il sera reçu jeudi par le secrétaire général de l’ONU. Des entretiens sont aussi prévus avec le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil el-Arabi et avec le nouveau président égyptien, Mohammad Morsi, qui assiste pour la première fois à ce genre de débat. « Il est fort probable que M. Mikati rencontre aussi la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, et le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov », a indiqué à L’Orient-Le Jour une source diplomatique onusienne.
Lancement du Centre de la presse francophone
Sous la présidence du Liban – pour la première fois depuis 1958 –, l’Assemblée générale convoquera aujourd’hui une réunion de haut niveau sur l’état de droit aux niveaux national et international, l’occasion pour les États membres, les organisations non gouvernementales et la société civile de travailler à une meilleure application de ce principe. Parmi les questions inscrites à l’ordre du jour de cette 67e session de l’Assemblée générale, on note notamment les objectifs du millénaire pour le développement, les changements climatiques et le développement durable, la sécurité alimentaire, le rôle de la médiation dans le règlement pacifique des conflits, le désarmement, la réforme de l’ONU, y compris la réforme du Conseil de sécurité, la revitalisation des travaux de l’Assemblée générale et la réaffirmation du rôle central de l’organisation dans la gouvernance mondiale. L’Assemblée passera aussi en revue les textes issus de la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20).
La francophonie fait aussi peau neuve. C’est à l’occasion de l’ouverture de ce débat de haut niveau que le président du groupe des ambassadeurs francophones, le représentant permanent du Gabon auprès des Nations unies, et le représentant permanent de l’Organisation internationale de la francophonie auprès des Nations unies procéderont au lancement des activités du Centre de la presse francophone de New York, une structure créée pour accompagner la presse francophone, accueillir des personnalités avec le français en partage. La conférence de presse qui se tiendra aujourd’hui portera notamment sur le 14e sommet de la francophonie qui se tiendra à Kinshasa du 12 au 14 octobre prochain et sur cette 67e session.
Formée des 193 États membres des Nations unies, l’Assemblée générale offre un forum multilatéral de discussion unique sur l’éventail des questions internationales abordées dans la Charte. Elle tient chaque année une session ordinaire intensive de septembre à décembre, qui peut au besoin se prolonger au-delà de cette période.
Les mesures sécuritaires traditionnelles sont mises en place autour du Palais de Verre pour l’ouverture de la 67e session de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU, prévue le 25 septembre. Ce débat se déroulera cette année sous la présidence de l’ancien ministre serbe des Affaires étrangères, Vuc Jeremic, en présence de 123 leaders planétaires dont certains se trouvent...