Lors de cette conversation à l’initiative de la partie américaine, « le vice-président et le Premier ministre ont évoqué des dossiers relatifs à la sécurité de la région, dont la nécessité d’empêcher quelque État que ce soit de profiter du territoire ou de l’espace aérien irakien pour envoyer des armes en Syrie », a précisé l’exécutif américain dans un communiqué ne mentionnant pas nommément l’Iran. Début septembre, les États-Unis avaient réclamé à leur allié irakien qu’il fasse atterrir et fouiller les avions iraniens survolant l’Irak à destination de la Syrie après que des sénateurs américains eurent émis la crainte que ces appareils ne transportent des armes pour le régime de Damas.
En attendant, Bagdad a interdit hier à un avion nord-coréen de survoler son territoire pour se rendre en Syrie pour cette même raison exacte. En outre, l’Irak « a répété à l’Iran qu’il allait procéder à des fouilles aléatoires d’avions » iraniens à destination de la Syrie.