À titre de comparaison, ce sondage avait indiqué en septembre 2011 que près de 53 % des chefs d’entreprise libanais avaient l’intention de recruter durant les trois prochains mois, 24 % affirmant vouloir certainement le faire et 29 % probablement.
Le Liban en posture délicate ?
Dans les détails, le sondage a été mené en juillet-août par Bayt.com auprès de 5 999 personnes résidant dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) ainsi qu’au Pakistan, et comportait un échantillon représentatif de 131 Libanais.
Sur le plan des intentions de recrutement pour les trois prochains mois, affirmées « avec certitude », 28 % des chefs d’entreprise en provenance de la région MENA se sont prononcés dans ce sens, contre 22 % de Libanais. Le Liban se retrouve donc en avant-dernière position sur 14 économies au classement dans cette catégorie, ex-aequo avec Oman et l’Égypte. Dernières au classement, les entreprises syriennes, dont seulement 18 % ont fait part de leur intention « avec certitude » de recruter au cours des trois prochains mois.
En ce qui concerne les intentions « probables » de recrutement pour les trois prochains mois, 32 % des chefs d’entreprise libanais se sont prononcés dans ce sens, contre 25 % pour le reste de la région. Le Liban arrive en première place du classement à cet égard, suivi par la Jordanie (29 %).
Néanmoins, toujours en ce qui concerne le créneau des trois mois, un total de 24 % des entreprises libanaises interrogées ont fait part de leur intention de ne pas embaucher au cours de cette période, contre seulement 15 % dans la région MENA. Le Liban est donc arrivé en seconde place dans cette catégorie, uniquement devancé, encore une fois, par la Syrie, dont 36 % des entreprises ne comptent pas recruter au cours du prochain trimestre.
Meilleurs pronostics sur le long terme
En parallèle, 36 % des chefs d’entreprise libanais ont affirmé « avec certitude » avoir l’intention de recruter au cours des 12 prochains mois, contre 30 % dans la région MENA. Par conséquent, le Liban décroche la troisième place au classement, derrière le Qatar et le Koweït. De plus, 37 % des entreprises libanaises ont affirmé avoir l’intention « probable » de recruter durant les 12 prochains mois, contre 36 % dans la région. À cet égard, le Liban se retrouve en 5e place dans cette catégorie, ex-aequo avec la Tunisie et les Émirats arabes unis, derrière le Bahreïn, la Jordanie, l’Algérie et l’Égypte.
Enfin, 12 % des chefs d’entreprise libanais interrogés ont fait part de leur intention de ne pas recruter au cours des 12 prochains mois, contre 10 % pour le reste de la région. Le Liban se retrouve ainsi cinquième au classement dans cette catégorie, ex-aequo avec la Tunisie, devant le Maroc, Oman, la Jordanie et la Syrie.
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