Le chef du PSP Walid Joumblatt a dénoncé des attaques éditorialistes visant son vice-président et « compagnon de longue date », Doreid Yaghi, « qui a lutté au côté de Kamal Joumblatt puis du mien dans les moments politiques les plus délicats, l’un des défenseurs absolus de l’arabité et de la cause palestinienne. Ses prises de position contre Israël sont d’une extrême clarté, et il m’a accompagné dans toutes mes négociations avec le Hezbollah, et lorsque nos avis divergent avec le parti de Dieu, nous le disons haut et fort au grand jour », a déclaré M. Joumblatt. « Ces incitations contre Doreid Yaghi me surprennent et je considère cela comme un appel au meurtre », a-t-il fermement accusé.
Par ailleurs, Journalistes contre la violence a dénoncé dans un communiqué « la campagne menée par le quotidien al-Akhbar contre des personnalités chiites ne partageant pas le point de vue du Hezbollah ». « L’ONG a stigmatisé en particulier les attaques contre le vice-président du PSP, dans lesquelles elle a vu un avertissement adressé au chef du parti, Walid Joumblatt, à cause de son appui à des personnalités chiites indépendantes ».
Pour Journalistes contre la violence, cette campagne « est un indicateur de la situation de crise dans laquelle se trouve le parti de Dieu ». Dans le même ordre d’idées, l’ONG a considéré le timing de la publication des rapports de WikiLeaks sur les chiites comme étant suspect et visant à « empêcher la formation d’une troisième force au sein de cette communauté ».