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Sleiman salue « le message de paix » papal « à partir du Liban... »

L’ancien ministre Michel Eddé souhaitant la bienvenue à Sa Sainteté.Photo Michel Sayegh

C’est sous les acclamations d’une foule de jeunes en délire que le pape Benoît XVI a foulé le sol libanais, hier.
L’avion qui a amené le pape Benoît XVI a atterri à 13 h 40 à l’aéroport de Beyrouth, pendant que, dans le Liban entier, les cloches des églises catholiques carillonnaient, annonçant son arrivée.
Un accueil officiel et populaire lui a été réservé sur le tarmac où un tapis rouge a été déplié et où des chaises ont été disposées sous deux chapiteaux blancs face à la tribune également aménagée sous un chapiteau, sur laquelle le souverain pontife et le président Michel Sleiman ont prononcé chacun son discours.
Dès le matin, une effervescence particulière régnait à l’aéroport dont tous les services étaient mobilisés pour mettre la dernière main sur les préparatifs de l’arrivée du pape et des officiels libanais. Tous les vols avaient été décalés de trois heures pour l’occasion.
Les personnalités participant à la cérémonie d’accueil ont commencé à affluer à partir de 11 h à l’aéroport et c’est à partir de 13 h 10, qu’elles ont commencé à prendre place sur les sièges qui leur étaient réservés. Il y avait bien sûr les présidents de la République, Michel Sleiman, du Parlement, Nabih Berry, et du Conseil, Nagib Mikati, ainsi que leurs épouses respectives, les patriarches maronite, Mgr Béchara Raï, et grec-catholique, Mgr Grégoire III Laham, et le cardinal Nasrallah Sfeir, aux côtés d’un grand nombre de chefs religieux de toutes les communautés chrétiennes et mahométanes (à l’exception du mufti, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, qui, dit-on dans son entourage, n’avait pas pu se rendre à l’aéroport parce que l’arrivée du pape coïncidait avec la prière du vendredi), plusieurs ministres, députés, et ambassadeurs dont le président du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme le député Michel Aoun, l’ambassadrice américaine Maura Connelly, l’ambassadeur syrien Ali Abdel Karim Ali, l’ambassadeur du Koweït Abdel Aal el-Kinahi, le vice-président du Conseil des ministres Samir Mokbel, les ministres de l’Énergie et de l’Eau Gebran Bassil, du Tourisme Fadi Abboud, de l’Économie Nicolas Nahhas, de la Culture Gaby Layoun, d’État Panos Manjian, les députés : Samer Saadé, Sélim Karam, Abdel Latif el-Zein, Atef Majdalani, Simon Abi Ramia, Ibrahim Kanaan, Bahia Hariri et Nabil de Freige, l’ancien ministre Michel Eddé, le président de la Ligue grecque-catholique Maroun Abou Rjeily et le président du Conseil de la fonction publique Khaled Kabbani, pour ne citer que ceux-là. Les chefs des services sécuritaires se sont rendus eux aussi à l’aéroport.
Une centaine de jeunes habillés en blanc rassemblés sur le tarmac ont crié de joie au moment de l’atterrissage, agitant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Le Liban en joie, le pape est arrivé » et « Benoît XVI, nous t’aimons » et scandant des slogans de bienvenue au souverain pontife, salué par 21 salves de canon.
Deux adolescents, un garçon, Moustapha Matar, et Maria Issa, habillés aux couleurs du Vatican, lui ont offert un bouquet de roses jaunes et blanches.
Après avoir salué ses hôtes, le souverain pontife s’est rendu en compagnie de M. Sleiman à la tribune présidentielle où le chef de l’État a prononcé un discours dans lequel il a mis l’accent sur le message véhiculé par la visite pontificale. « Vous avez voulu, Sainteté, proclamer au monde entier l’importance du Liban en tant que modèle de convivialité et de diversité, en dépit des dangers qui le menacent, pour mettre l’accent sur l’importance de la présence islamo-chrétienne afin de conserver le rôle historique du Liban à l’ombre des métamorphoses dont témoigne le monde arabe et qui exigent la clarification des visions et l’unification des rangs dans le but d’édifier une société basée sur la liberté, la justice et l’égalité », a dit le chef de l’État.
« Vous avez voulu envoyer, à partir du Liban, un message de paix à tous les peuples à travers l’Exhortation apostolique. La paix selon vous n’est pas uniquement le refus de la violence et du sang mais aussi une forte liaison avec le Dieu unique », a ajouté le président Sleiman.
Le chef de l’État qui a souhaité la bienvenue au souverain pontife « sur la terre foulée par Jésus-Christ et qui a témoigné de ses premiers miracles, la terre des saints et des bienheureux », a souligné que le Liban, « connu pour son ouverture et pour le respect des libertés, a été victime d’un grand nombre d’agressions et d’occupations auxquelles il a pu résister afin de sauvegarder sa souveraineté, sa liberté et son union ».
« L’une des répercussions de l’injustice qui a touché les Palestiniens en 1948 est le grand afflux des réfugiés palestiniens au Liban auxquels l’État libanais essaie d’assurer les besoins vitaux nécessaires en coordination avec l’Unrwa », a dit le chef de l’État qui a profité de la présence du pape au Liban pour appeler à une solution politique équitable à l’affaire des réfugiés palestiniens et celle du Moyen-Orient.
C’est sous les acclamations d’une foule de jeunes en délire que le pape Benoît XVI a foulé le sol libanais, hier.L’avion qui a amené le pape Benoît XVI a atterri à 13 h 40 à l’aéroport de Beyrouth, pendant que, dans le Liban entier, les cloches des églises catholiques carillonnaient, annonçant son arrivée. Un accueil officiel et populaire lui a été réservé sur le tarmac où...

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