M. Aoun a dressé un long historique des travaux du comité de suivi de Bkerké, formé à l’initiative du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, afin d’aboutir à une vision chrétienne commune concernant la loi électorale. Ce comité regroupe, rappelle-t-on, les quatre grandes formations chrétiennes, les Kataëb, les Forces libanaises, le courant aouniste et les Marada de Sleimane Frangié.
M. Aoun a accusé les factions chrétiennes du 14 Mars, notamment les Kataëb et les FL, de chercher à gagner du temps et louvoyer afin de « revenir à la loi électorale de 1960 ». Le député aouniste a souligné dans ce cadre que le comité de Bkerké n’a pas avalisé le projet de petites circonscriptions (au nombre de 61) proposé par les Forces libanaises.
M. Aoun a d’autre part pratiquement enterré le comité de Bkerké en déclarant notamment à ce sujet : « Nous n’avons aucun inconvénient à nous asseoir à la même table avec des parties avec lesquelles nous sommes en désaccord politiquement, mais nous ne sommes pas disposés à discuter avec des factions qui nous mentent (...). Nous ne sommes pas concernés par toute action commune avec ces gens-là (les Kataëb et les FL). » En conclusion, il a accusé le 14 Mars de « rater une opportunité d’améliorer la représentation chrétienne en voulant maintenir la loi de 1960 ».
La maladie infectueuse, psychique en l'occurence, se répand à vitesse supersonique au CPL. Souhaitons leur, quand même, bonne guérison !
05 h 00, le 13 septembre 2012