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Économie - Liban - Rapport

Conséquences limitées d’une hausse des prix alimentaires mondiaux sur les importations libanaises

La Banque mondiale a estimé qu’une augmentation des prix mondiaux des céréales et du sucre augmenterait la facture des importations libanaises de l’équivalent de 0,36 % du PIB, soit l’utilisation de 0,44 % de ses réserves en devises étrangères.

La Banque mondiale a estimé qu’une augmentation des prix mondiaux des céréales et du sucre augmenterait la facture des importations libanaises de l’équivalent de 0,36 % du PIB

La Banque mondiale (BM) a indiqué récemment que le risque de prix d’une augmentation mondiale des prix alimentaires sur la facture des importations libanaises demeurait limité, ce dernier étant amorti par le biais des réserves de change. L’institution mondiale a cependant souligné qu’une augmentation des prix aurait un impact élevé sur les quantités d’importation. Selon la BM, citée par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, les pays de la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA) important des quantités élevées de céréales et ayant de larges déficits fiscaux feraient face à la fois à des risques de prix et de quantités, et seraient ainsi les plus vulnérables sur le plan macroéconomique. La BM a précisé que la situation financière d’un pays déterminait sa capacité à amortir le choc de la flambée des prix sur les ménages par exemple, les réserves de change augmentant la marge budgétaire en permettant aux pays d’absorber aisément le coût des importations associées à une envolée des prix.
La Banque mondiale a estimé qu’une augmentation des prix mondiaux des céréales et du sucre augmenterait la facture des importations libanaises de l’équivalent de 0,36 % du PIB, soit l’utilisation de 0,44 % de ses réserves en devises étrangères. Par ailleurs, toujours selon les estimations de la BM, une augmentation des prix mondiaux des céréales coûterait au Liban l’équivalent de 0,32 % du PIB, soit 0,4 % des réserves en devises étrangères, tandis qu’une hausse des prix mondiaux du sucre générerait des coûts supplémentaires à hauteur de 0,03 % du PIB, soit 0,04 % des réserves en devises étrangères. Il est à noter que les coûts supplémentaires pour le Liban demeureraient en dessous de ceux de la région MENA avec un taux de 0,42 % du PIB que ceux des pays importateurs de pétrole (1,01 % du PIB). Cependant, les coûts supplémentaires pour le Liban seraient supérieurs à ceux des économies du Golfe avec un taux de 0,12 % de leur PIB. Par ailleurs, en termes de réserves de change, le coût supplémentaire pour le Liban serait le cinquième plus important parmi 13 économies de la région MENA, tandis que le pays du Cèdre se classerait dernier parmi les pays importateurs de pétrole de la région.
En parallèle, la Banque mondiale a indiqué que le risque d’une augmentation des prix mondiaux de l’alimentaire était très élevé sur les quantités d’importation, le Liban disposant d’une capacité de stockage d’environ trois mois pour la consommation de céréales et de sucre, ce qui représente la capacité de stockage la moins importante parmi les pays de la région MENA. La BM a ajouté que les risques liés à la quantité avaient augmenté du fait de l’afflux de réfugiés syriens au Liban.
La Banque mondiale (BM) a indiqué récemment que le risque de prix d’une augmentation mondiale des prix alimentaires sur la facture des importations libanaises demeurait limité, ce dernier étant amorti par le biais des réserves de change. L’institution mondiale a cependant souligné qu’une augmentation des prix aurait un impact élevé sur les quantités d’importation. Selon la BM,...
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