Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah au cours de sa conférence de presse hier au Parlement. Photo Hassan Assal
« Depuis l’entrée en application de la résolution 1701, le 15 août 2006, et jusqu’à la fin du mois de septembre 2011, le nombre d’infractions et de violations israéliennes aériennes, maritimes et terrestres a atteint les 21 980, c’est-à-dire en moyenne 12 violations par jour, 84 par semaine, 360 par mois et 4 320 par an. Cela s’applique également à l’année 2012. L’ennemi israélien est accoutumé à ces violations depuis six ans, quand bien même la résolution de l’ONU a appelé à une cessation des hostilités », a affirmé Mohammad Raad dans le cadre d’une conférence de presse au Parlement.
« Le camp du 14 Mars s’est formé en l’an 2005. Depuis sa formation et jusqu’à présent, son impulsion pour la souveraineté ne s’est manifestée qu’à l’encontre de la Syrie. Il s’est engagé à ne prêter aucune attention aux attaques israéliennes, en dépit de leur énormité, et s’occupe plutôt de modifier la face du conflit régional, conformément à son propre agenda, dans le but de provoquer des antagonismes alternatifs, qui ont pour résultat de reporter l’attention et d’émousser l’efficacité de la résistance à l’ennemi sioniste. Cela s’inscrit dans la lignée de ce qu’a commis le système arabe capitulard comme complots contre la cause palestinienne, à travers la signature des accords de la servitude et de l’humiliation avec l’ennemi israélien, la promotion des projets de règlement et de réconciliation avec l’entité sioniste ou encore à travers des conflits marginaux », a indiqué le député du Hezbollah.
« Malgré toutes les violations et les attaques israéliennes persistantes, le camp du 14 Mars n’a remis aucun mémorandum ces six dernières années, ni au président de la République ni à aucun autre organisme régional ou international. Cependant, ce camp, et dans le cadre de son engagement vis-à-vis de l’ordre du jour privé que je viens d’évoquer, a remis un mémorandum provocateur contre la Syrie au président de la République libanaise, Michel Sleiman, comprenant une série de revendications qui reflètent un égarement total vis-à-vis de l’ennemi israélien et ses dangers. Ce mémorandum s’attaque à la Syrie d’une manière agressive, contrairement aux dispositions de l’accord de Taëf. Il s’agit d’une violation des mécanismes et des usages du traité de fraternité, de coopération et de coordination entre les deux pays », a poursuivi M. Raad.
« Il semble que la fonction de ce mémorandum à cet instant précis est, d’une part, d’inciter à la haine contre la Syrie et, d’autre part, de rejoindre l’offensive internationale qui vise ce pays, son positionnement et son rôle. Ce mémorandum a pour but de camoufler l’implication et la participation du 14 Mars à l’agression contre la Syrie, par le biais de l’argent et des armes, des combattants, des provocations médiatiques et d’une communication directe avec les groupes armés en Syrie. Ce mémorandum renforce notre conviction selon laquelle s’il était dirigé par le 14 Mars, le gouvernement libanais nous aurait entraînés dans une guerre contre la Syrie et aurait mené le Liban au chaos et à la destruction, ce qui réaliserait les objectifs des maîtres de ce camp », a-t-il ajouté.
« La demande de déploiement de la Finul à la frontière avec la Syrie est ce que voulait le 14 Mars comme condition sine qua non à toute fin de l’agression israélienne contre le Liban et la résistance en juillet 2006. Il s’agit de la même demande que celle exigée par ce camp auprès de Condoleezza Rice à l’époque, et le voici qui cherche maintenant à atteindre ce rêve après avoir échoué il y a quelques années. Cette revendication a pour conséquence de mettre en doute les capacités de l’armée libanaise et de rejeter pratiquement son déploiement aux frontières », a noté le chef du bloc parlementaire du Hezbollah.
« Le mémorandum du 14 Mars ne reflète pas un souci d’attachement à la souveraineté du Liban, mais plutôt l’implication de ce groupe dans le projet américain hostile qui veut détruire et déchiqueter la région, torpiller le Liban et se désengager de l’accord de Taëf et des dispositions régissant les relations exceptionnelles avec la Syrie », a-t-il encore dit.
Et Mohammad Raad de conclure : « Nous attirons l’attention du président de la République sur la nécessité de rester vigilant face aux risques, au contenu et aux répercussions de ce mémorandum, et d’assumer ses responsabilités nationales à son égard. Nous appelons également les forces nationales libanaises à faire face d’une manière sérieuse et responsable aux desseins dangereux visés par cette note. »
Cette simple addition de grandeurs de même "ras" niveau ne craint rien tant que de voir ce pays redevenu Sain se mettre en Mouvement vers la Liberté ! Et ne se sent pas de taille à l'affronter. C’est ainsi que sa grandiloquence apparaît dès lors insipide pour le Sain, et le motif invoqué ne semble plus qu'un prétexte hypocrite et désuet ! La tempête devient une tempête dans un verre d'eau et leur "politique" une intrigue ! Même leurs "8 Malsains" de toutes obédiences ne comprennent plus comment ces "Tonnerres de Rien" puissent gaspiller leur temps dans des cafouillages aussi mesquins et troubler leur tranquillité par d'aussi misérables contradictions. Ces "Simplets" en sus d'être "fakîhàRiens", sont ainsi déconcertés par une "stratégie!" qui conclut la Paix au moment où tout le monde attend la Guerre, et qui engage la Guerre au moment où tout le monde attend la Paix ! "Ils" ne sont autre chose qu'une abdication de Liberté. Ce n’est que l’affirmation de leur foi superstitieuse dans le Despotisme comme dernière amulette contre la Démocratie et leur retour Minable à "l’assadisme". Qui ne leur rendrait même pas le peu de prestige qu'ils avaient perdu déjà, mais les reléguerait dans les oubliettes de l’Histoire ! Et ce n’est que la puissance du Calendrier, l'Aiguille des heures du Grand Timonier : le Tribunal, et la débandade du "baassdiot" d'à côté qui donneront le signal de leur Décomposition Totale et Finale !
04 h 37, le 08 septembre 2012