Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a affirmé que personne, "y compris les Etats-Unis", n’avait intérêt à ce que le gouvernement libanais, dominé par les forces pro-syriennes, tombe, dans un entretien au quotidien Le Figaro, paru jeudi.
"Mieux vaut avoir le Hezbollah au gouvernement que dans l’opposition", a estimé le leader druze, excluant aussi que les ministres druzes quittent le cabinet.
Revenant sur son dîner avec Saad Hariri, à Paris le 5 septembre, M. Joumblatt a indiqué qu'il s’agissait "de dissiper le malentendu vieux de quinze mois lorsque j’avais refusé que mes partisans quittent le gouvernement où siège le Hezbollah chiite", a déclaré Walid Joumblatt.
Interrogé sur la crise syrienne, M. Joumblatt a indiqué que tant que la communauté internationale ne se résoudra pas à "livrer des armes lourdes aux insurgés, notamment des missiles Stinger qui leur permettraient d’abattre des hélicoptères, les opposants se feront massacrer par les forces loyalistes".
Le chef du PSP a par ailleurs qualifié de "mercenaires" les druzes qui apportent leur soutien au régime du président Bachar el-Assad, en allusion au général Haytham Zahareddine, qui dirige actuellement l’offensive de l'armée contre les rebelles à Alep, dans le nord de la Syrie.
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