Dans une critique directe au général Michel Aoun, l’ancien vice-Premier ministre, le général Abou Jamra, s’est dit étonné, hier, « comment un ancien chef de gouvernement, ancien ministre, ancien commandant en chef de l’armée, député actuel, chef d’un bloc parlementaire de 27 députés ayant au gouvernement 10 ministres et chef d’un parti présent sur l’ensemble du territoire libanais depuis de nombreuses années, demande, en direct, au cours du journal d’informations de mardi dernier, et depuis la tribune de Rabieh, de savoir ce qui se passe aux frontières ». « Une demande que le général a adressée aux ministères de la Défense et de l’Intérieur », a noté l’ancien allié du chef du CPL. Le général Aoun a, de plus, « mis en doute ce qui a été saisi au domicile de l’ancien ministre, Michel Samaha, et s’est demandé pourquoi les explosifs n’ont pas été interceptés au poste-frontière de Masnaa », a-t-il poursuivi.
Et le général Abou Jamra de demander « à quel titre et selon quel protocole Michel Aoun a effectué cette demande en direct, à l’antenne ». « Les fonctions qu’il occupe actuellement l’autorisent pourtant à bien connaître les canaux officiels par lesquels il doit passer pour obtenir les informations liées à la sécurité et les réponses à ses questions », a-t-il assuré.
Non seulement il a l'air de s'ennuyer ferme actuellement, ce monsieur, mais il en a mis du temps pour se poser des questions concernant le petit suiviste.
07 h 18, le 07 septembre 2012