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Sport

L’Italie sur la route de Rio

L’équipe d’Italie, deuxième de l’Euro 2012 à la surprise générale, entame à Sofia les éliminatoires du Mondial 2014, avec la Bulgarie comme premier adversaire, tout en poursuivant sa métamorphose entamée depuis l’arrivée au poste de sélectionneur de Cesare Prandelli.
La belle performance de la Nazionale à l’Euro 2012 a d’autant plus surpris que personne ne savait à quoi ressemblerait cette équipe. Et pour cause : lors de sa prise de fonctions au lendemain du fiasco sud-africain, Cesare Prandelli n’avait annoncé que deux objectifs : « Rapprocher l’équipe des gens » et « apprendre à perdre ». Dans un pays où le football est une histoire de résultats plus que d’esthétisme et où la victoire a longtemps primé sur tout le reste, ce programme faisait presque figure d’hérésie.
Sans faire de bruit, l’ancien coach de la Fiorentina a mis ses idées en place. Et l’Italie, longtemps réputée pour son football défensif et sa propension à se méfier des novices, a rajeuni d’un coup et s’est illustrée par son jeu tourné vers l’avant.
Pour les deux premiers matches, vendredi contre la Bulgarie puis le 11 septembre contre Malte, le Mister a choisi le changement dans la continuité.
Le changement, parce que le onze probable contre la Bulgarie sera inédit : avec l’absence de Balotelli, opéré à l’œil cette semaine, et de Cassano, « à 50 % », l’attaque sera vraisemblablement emmenée par Osvaldo et Giovinco. À eux deux, l’Italo-Argentin de l’AS Rome et « la Fourmi atomique » de la Juventus ont 51 ans : c’est le plus jeune duo d’attaquants de l’ère Prandelli.
En outre, le sélectionneur a convoqué pour la première fois Lorenzo Insigne, né en 1991, dont les débuts dans l’attaque napolitaine laissent présager des lendemains qui chantent. Giampaolo Pazzini (24 sélections, 4 buts), qui n’avait pas fait le voyage en Pologne et en Ukraine, a été rappelé.
Enfin, Prandelli devrait opter pour un schéma en 3-5-2.
La continuité, parce que la philosophie et l’ossature principale restent inchangées : « Gigi » Buffon dans les bois, et Andrea Pirlo toujours à la baguette en milieu de terrain. L’Italie devrait encore être ce savant mélange entre l’expérience des vieux briscards et la fougue des nouveaux venus.
Il y a bien une différence depuis l’Euro : lors des éliminatoires, l’Italie sera désormais attendue avec un statut de vice-champion d’Europe sur les épaules. Prandelli ne s’est pas dérobé : « Nous sommes l’Italie, et nous devons terminer en tête de notre groupe. »
Sur la route de Rio, la Nazionale affrontera la Bulgarie, le Danemark, la République tchèque, l’Arménie, et Malte.
(Source : AFP)
L’équipe d’Italie, deuxième de l’Euro 2012 à la surprise générale, entame à Sofia les éliminatoires du Mondial 2014, avec la Bulgarie comme premier adversaire, tout en poursuivant sa métamorphose entamée depuis l’arrivée au poste de sélectionneur de Cesare Prandelli.La belle performance de la Nazionale à l’Euro 2012 a d’autant plus surpris que personne ne savait à quoi ressemblerait cette équipe. Et pour cause : lors de sa prise de fonctions au lendemain du fiasco sud-africain, Cesare Prandelli n’avait annoncé que deux objectifs : « Rapprocher l’équipe des gens » et « apprendre à perdre ». Dans un pays où le football est une histoire de résultats plus que d’esthétisme et où la victoire a longtemps primé sur tout le reste, ce programme faisait presque figure d’hérésie.Sans faire de...
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