Nadine Labaki (membre du jury Orizzonte et habillée par Élie Saab) foulant le tapis rouge du festival de la 69e édition de la Mostra de Venise.
« The Lebanese Rocket Society », au festival de Toronto, les 8,9,10,12 et 15 septembre.
Produit par Georges Schoucair (Abbout Productions) et Édouard Mauriat (Mille et une productions), The Lebanese Rocket Society de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige (France, Liban, Qatar, 2012, 95 min, anglais, arabe, français) raconte une fabuleuse aventure humaine.
De 1960 à 1966, un projet spatial a vu le jour au Liban. Plusieurs fusées ont été lancées sur les montagnes environnantes de Beyrouth par un groupe de scientifiques et d’experts. Ce groupe, mené par Manoug Manougian, a été baptisé « The Lebanese Rocket Society ».
Les deux cinéastes essayent de faire comprendre à travers ce film – qui a vu le jour après une grande exposition au printemps 2012 au Beirut Exhibition Center – que parfois les rêves peuvent dépasser une réalité tourmentée. Seront présents aux projections de presse ou publique : les scénaristes et metteurs en scène Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, ainsi que Manoug Manougian, ex-directeur du programme spatial libanais.
Mostra de Venise
Comment expliquer le phénomène voire l’énigme Malick, ce réalisateur américain génial qui divise à chaque fois le public et qui ne vient jamais défendre ses films. Déjà en 2011, lors de la projection de son œuvre à Cannes, le gros de la presse avait hué Tree of Life, qui n’avait pas du tout fait l’unanimité. Quelques jours plus tard, le jury décerna quand même la Palme d’or au cinéaste et ce dernier ne s’est certainement pas dérangé pour la prendre.
Ben Affleck, acteur principal de To the Wonder, présenté à la Mostra 2012, a expliqué à la presse que l’œuvre qui a divisé également les spectateurs au festival vénitien est sans doute le film le plus abstrait de Terrence Malick.
« À côté de To the Wonder, Tree of Life, c’est Transformers », a avoué Affleck à un journaliste du site Hollywood Elsewhere. Il semble que To the Wonder soit tout aussi contemplatif et abstrait, sinon plus, que Tree of Life.
Pour la petite histoire, le rôle de Ben Affleck, tête d’affiche du film, est extrêmement réduit et ne comporte qu’une dizaine de lignes de dialogues. Quant à Amanda Peet, Michael Sheen, Rachel Weisz et Barry Pepper, ils ont bel et bien disparu du montage...
Le verdict de la Mostra 2012 tombera le samedi 8 septembre. To the Wonder saura-t-il séduire le jury présidé par Michael Mann ? Affaire à suivre.
Festival de Marrakech
Placé sous le haut patronage du roi Mohammad VI du Maroc, le Festival international du film de Marrakech donne rendez-vous au public pour sa douzième édition du 30 novembre au 8 décembre.
Le festival poursuit son travail d’accompagnateur de talents en rendant hommage à la cinématographie d’un pays. Après avoir témoigné au cours des dernières années de l’éclectisme et de la richesse du septième art indien, il était normal que cette édition porte le sceau du cinéma hindi, à l’occasion de son centenaire. Plus qu’une tradition, il existe entre le Maroc et le cinéma indien des liens profonds. Le festival l’a manifesté chaque année en recevant des personnalités représentant la vitalité du cinéma indien telles que Amitabh Bachchan, Jaya Bachchan, Aamir Khan, Shashi Kapoor, Yash Chopra, Saif Ali Khan, Shekkar Kapur, Aishwarya Rai, Abhishek Bachchan, Nandita Das, Pan Nalin, Preita Zinta, Aparna Sen ou, plus récemment, Shah Rukh Khan.
Cette année, le rêve sera à l’écran, sur scène et dans la ville puisque, pour la première fois dans un festival international, une importante délégation d’acteurs, réalisateurs et producteurs, présidée par Amitabh Bachchan, viendra recevoir l’hommage qui lui sera rendu le samedi 1er décembre 2012.
De plus, un rendez-vous est donné chaque soir au public sur la place Jamea el-Fna, avec des projections en plein air d’avant-premières et de films récents de Bombay.