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Économie - Liban - Social

Liban : Menace de grève générale si l’augmentation des salaires du public n’est pas approuvée

La réévaluation de la grille des salaires des employés du secteur public, voilà ce que les syndicats réclament depuis plusieurs mois en vain. Hier, une manifestation réunissant tous les acteurs concernés a eu lieu devant les locaux du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Si le projet de loi n’est pas approuvé en Conseil des ministres aujourd’hui, les syndicats ont menacé de recourir à une grève générale demain.

Si la grille des salaires du secteur public n’est pas approuvée en Conseil des ministres, les syndicats menacent de recourir à l’escalade.

Le comité de coordination syndicale a menacé hier de recourir à l’escalade demain jeudi si le gouvernement n’approuvait pas l’augmentation des salaires du secteur public lors de sa prochaine réunion. Ses déclarations ont eu lieu au cours d’un sit-in symbolique devant le siège du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Aux côtés des enseignants, des employés et des retraités, un grand nombre de présidents de syndicats ouvriers étaient présents pour soutenir les revendications du secteur public. Le président de l’Union des enseignants du primaire, Kamel Chaya, a assuré que c’était l’unité et la continuité des demandes des manifestants qui allaient faire triompher leur combat.
De son côté, le président de l’Union des enseignants du secondaire, Hanna Ghareib, a rappelé que le Premier ministre, Nagib Mikati, avait assuré aux grévistes que la nouvelle grille des salaires allait être approuvée au cours du prochain Conseil des ministres, aujourd’hui. « Le moment est venu pour qu’il tienne parole et qu’il respecte le calendrier établi », a-t-il souligné.


« Le Premier ministre a affirmé que le gouvernement adoptera la majoration des salaires après avoir assuré de nouveaux revenus au Trésor », a déclaré de son côté le chef de l’Association des enseignants du privé, Nehmé Mahfoud, à l’issue d’un entretien avec M. Mikati. Selon lui, le Comité de coordination recourra à l’escalade si l’augmentation des salaires n’était pas approuvée lors de la réunion du gouvernement prévue aujourd’hui. « Nous espérons ne pas avoir recours à l’escalade, nous resterons positifs tant que le gouvernement l’est », a-t-il indiqué.
Même son de cloche du côté de M. Ghoreib, qui a assuré qu’une grève générale aura lieu demain jeudi 6 septembre dans tous les ministères et administrations publiques du pays, ainsi que dans les écoles et instituts publics et privés, si la grille des salaires n’était pas approuvée.


Plusieurs sources citées par l’agence al-Markaziya ont affirmé hier que l’augmentation des salaires des fonctionnaires sera échelonnée sur trois fois, prenant fin en 2014. Cette augmentation, qui constitue une dépense pour l’État de l’ordre de 1 595 milliards de livres libanaises, est en effet trop importante pour l’effectuer en une seule fois, a souligné l’une des sources.


Le ministre des Finances, Mohammad Safadi, a par ailleurs affirmé hier : « Il y a plusieurs sources de financement de la majoration des salaires et j’ai suggéré plusieurs options. » Ces suggestions seront discutées par le gouvernement mercredi, a-t-il dit à la presse après un entretien avec le Premier ministre.
Le comité de coordination, une coalition des enseignants des écoles privées et publiques et des employés du secteur public, a observé plusieurs grèves ces derniers mois pour pousser le gouvernement à adopter la nouvelle échelle des salaires. M. Mikati avait assuré samedi que l’échelle des salaires sera approuvée lors du prochain Conseil des ministres.

Le comité de coordination syndicale a menacé hier de recourir à l’escalade demain jeudi si le gouvernement n’approuvait pas l’augmentation des salaires du secteur public lors de sa prochaine réunion. Ses déclarations ont eu lieu au cours d’un sit-in symbolique devant le siège du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Aux côtés des enseignants, des employés et des retraités, un grand nombre de présidents de syndicats ouvriers étaient présents pour soutenir les revendications du secteur public. Le président de l’Union des enseignants du primaire, Kamel Chaya, a assuré que c’était l’unité et la continuité des demandes des manifestants qui allaient faire triompher leur combat.De son côté, le président de l’Union des enseignants du secondaire, Hanna Ghareib, a rappelé que le...
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